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Des ONG demandent des engagements sur la réciprocité

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Une trentaine d’ONG européennes (Les Amis de la Terre, Bureau européen de l’environnement, PAN Europe…) ont appelé, dans une lettre adressée le 11 février dernier au commissaire européen à l’Agriculture Christophe Hansen, « à prendre des mesures dans le afin de garantir – dans toute la mesure du possible – que les aliments importés ne soient pas cultivés avec des pesticides interdits dans l’UE ».

Résidus toujours autorisés dans les importations

Pour les ONG, il est « essentiel de remédier à ces doubles standards pour garantir une concurrence équitable aux agriculteurs européens, mais aussi pour protéger la santé des consommateurs ».

Elles rappellent qu’actuellement environ 65 pesticides interdits dans l’UE ont des limites maximales autorisées supérieures à la limite de détection. « Cela signifie que leurs résidus sont toujours légalement autorisés dans les importations, même pour les substances classées comme extrêmement dangereuses pour la santé humaine », soulignent-elles.

Fin janvier, à l’issue de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE, Christophe Hansen s’était montré disposé à envisager d’éventuels changements sur la manière de fixer les limites maximales de résidus pour les substances non approuvées mais avait prévenu qu’il faudrait rester en règle avec les obligations internationales de l’UE.

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