Le second travaille avec son père sur une exploitation dédiée aux grandes cultures, située à Fexhe-le-Haut-Clocher. Agriculteur, la chasse coule dans ses veines depuis toujours. « Mais les années passant, on s’est rendu compte qu’il y avait un problème en termes de population de gibier et j’avais envie de corriger les choses. J’ai pu compter sur des amis motivés pour faire revivre la faune dans la plaine, là où elle a sa place ».
Sur la ferme, ce dernier met déjà en place des mesures agroenvironnementales depuis de nombreuses années, avec toujours cette envie de consacrer une partie de la plaine cultivée à la biodiversité. Néanmoins, grâce notamment à Faune et Biotopes et d’autres acteurs du milieu, il est allé un cran plus loin. « De nouvelles initiatives ont vu le jour, comme Yes we plant, et nous avons voulu apporter notre pierre à l’édifice. Nous avons, par exemple, planté 3 km de haies, augmenté les surfaces des mesures agroenvironnementales et climatiques. Cela fait quatre ans que l’on s’inscrit dans cette démarche. Nous nous sommes rendu compte de l’impact sur la biodiversité. De plus, cela se conjugue avec le métier d’agriculteur si cela est réalisé intelligemment ».
Pour imager ces propos, il cite l’exemple de la perdrix grise. Chez lui, 120 ha sont cultivés, tandis que le territoire de chasse représente plus de 300 ha. Avant, lorsqu’il voyait une ou deux perdrix par an, il s’estimait chanceux… « Avec ces actions, cela fait deux ans que l’on constate régulièrement des nichées, tout comme une augmentation des populations de lièvres ».
