Bientôt des poires belges au Japon ?

C’est en tout cas l’intention de David Clarinval, ministre fédéral de l’Économie, également en charge de l’Agriculture. Il a abordé cette question, le 16 septembre, à Tokyo lors d’une rencontre bilatérale avec son homologue japonais Shinjiro Koizumi.

Le dossier de l’exportation des poires belges vers le pays du soleil levant est bloqué depuis 13 ans. Les discussions entre l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) et son équivalent japonais n’ont toujours pas abouti. Le Japon craint, en effet, l’importation dans l’archipel de larves d’insectes envahissants.

Le ministre belge a tenu à rassurer son homologue japonais et a appelé à accélérer les négociations. Selon David Clarinval, le ministre japonais a exprimé sa volonté d’organiser une vidéo-conférence « pour régler les derniers éléments techniques ». « J’ai bon espoir », a conclu le ministre fédéral.

L’exportation de poires vers le Japon ouvrirait de nouvelles opportunités pour les producteurs belges comme la société BelOrta, citée par le ministre. Selon les chiffres du ministre, la Belgique exporte pour 230 millions d’euros par an de produits agricoles vers le Japon.

Lors de l’entretien bilatéral, le ministre japonais a, de son côté, fait part des difficultés rencontrées par son pays pour se conformer au règlement européen PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) sur les emballages et les déchets d’emballages.