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L’élevage encore sali par la science

Dans la revue Athéna, nº 358 publiée par la Région wallonne, un passage, dans un article scientifique en page 42- « Les incendies générateurs de carbone » – m’a particulièrement choqué. L’article analysait l’impact sur le climat des incendies de forêts, savanes, fonte du permafrost, etc. Ce qui m’a révolté, c’est ce passage : « … L’idée de réduire la production de CO2 liée au trafic automobile est une option écologiquement défendable mais qui pèse peu dans ce contexte. Peut-on également rappeler que le méthane, massivement lié à l’élevage et gaz à effet de serre autrement plus puissant que le dioxyde de carbone, contribue à hauteur 14,3 % à l’émission de gaz à effet de serre (GES), soit autant que l’ensemble de la circulation automobile mondiale… ».

Première remarque : dire que le méthane émis massivement par l’élevage est un GES autrement plus puissant que le CO2 est un pléonasme abusif, calomnieux et mensonger. Il est indigne d’un scientifique car en réalité il représente moins de 0,5 % du volume des gaz cités, mais pour le GIEC, ramené en équivalant CO2, il est comptabilisé à 14,3 % des GES dans une « tarte » qui ne représente, assez étonnamment, que 10 % de la totalité des GES. J’y reviendrai en quatrième remarque.

Deuxième remarque : cette « tarte...

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