La Wallonie réfléchit à un plan pour mieux protéger la biodiversité











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Parmi les parcelles de votre exploitation, vous avez peut-être déclaré des « Prairies naturelles » – MB2 – (anciennement appelées « Fauches tardives ») comme méthodes agroenvironnementales et climatiques. Dans ce cas, Natagriwal rappelle que depuis le 16 juin, elles peuvent être exploitées.

Ce début d’été a vu l’apparition de nombreux nids de guêpes un peu partout en Belgique. Et pour cause, la météo particulièrement chaude et favorable à la reproduction des insectes a permis la prolifération de leurs prédateurs, dont les guêpes. Une bonne chose, selon un entomologiste de Natagora. Les guêpes permettent de réguler naturellement l’écosystème. Attention toutefois à ne pas confondre les guêpes et les abeilles, ces dernières étant une espèce protégée.

Sur proposition du ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, le gouvernement wallon a entériné l’allongement de la période au cours de laquelle il est interdit pour les agriculteurs de tailler des haies et des arbres.

L’humanité aura consommé la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et pollué plus que ce qu’elle ne peut absorber le 1er août prochain. Elle vivra donc «à crédit» sur les ressources naturelles des générations futures jusqu’au 31 décembre, selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, qui souligne que ce moment survient de plus en plus tôt chaque année.

À la suite des mauvaises conditions climatiques survenues en ce printemps, de nombreuses parcelles ont subi des accidents culturaux. En plus des pertes de rendement, le risque pour les terres concernées est d’engendrer des valeurs d’Azote Potentiellement Lessivable (APL) élevées.







Année après année, la filière bio wallonne ne cesse de se développer, comme en témoigne 2017. Une fois encore, le nombre d’exploitations et la SAU bio augmentent. Un cap vient d’ailleurs d’être franchi : un ha agricole wallon sur 10 est bio. Du côté de l’élevage, les chiffres sont aussi impressionnants, avec une croissance de près de 25 % du nombre d’animaux en un an à peine, grâce, notamment, aux filières poules pondeuses et caprine. En outre, le secteur porcin, longtemps en difficulté, se relève considérablement.

Ces derniers jours, plusieurs localités ont dû faire face à des inondations et des coulées de boue. Chaque année, sur l’ensemble de la Wallonie, en moyenne trois tonnes de terre par hectare s’érodent sous l’effet de la pluie. Les sols agricoles sont particulièrement touchés: près de 40% de la surface agricole subit des pertes de plus de cinq tonnes par hectare et par an, d’après les données du Service public de Wallonie (SPW) sur la base d’une modélisation.

Expopesten, la première étude à évaluer la présence de plusieurs pesticides dans l’air ambiant en Wallonie, a livré ses premiers résultats, annonce le ministère wallon de l’Environnement. Selon cette analyse qui a analysé sur un an 46 pesticides différents autour de 12 stations réparties sur le territoire wallon, ce sont essentiellement des herbicides et des fongicides qui ont été retrouvés.

Plus de 50% des espèces d’oiseaux les plus répandues de Wallonie sont en déclin, avertit l’association de défense de la Nature, Natagora, dans un rapport qui sera prochainement publié. «L’état des lieux de nos oiseaux les plus communs est loin d’être réjouissant», s’alarme l’organisation.

Les mesures proposées par le ministre wallon de l’Environnement, Carlo Di Antonio (cdH), afin de réduire l’impact des pesticides sur le territoire wallon ont été approuvées par le gouvernement wallon.
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