Accueil Environnement

Prairies de haute valeur biologique: les diagnostics de terrain commencent maintenant!

Au sein de chaque exploitation, il y a sans doute une ou plusieurs prairies humides ou sèches assez fleuries. Il arrive que l’agriculteur ne sache comment valoriser ces parcelles parfois moins productives, éloignées ou peu accessibles, mais pourtant riches en biodiversité.

Temps de lecture : 2 min

Il est dès lors conseillé de contacter un expert de Natagriwal pour activer la méthode agro-environnementale « prairie de haute valeur biologique ». Cette méthode a beaucoup de succès. Près de 1.200 agriculteurs s’y sont impliqués pour une superficie totale de 9.250 ha !

L’expertise est gratuite. Si l’exploitant peut bénéficier de cette méthode, il lui sera indiqué comment entretenir la parcelle en question. Cette gestion sera souvent proche de celle qui est déjà pratiquée. Pour les prairies fauchées, la date de fauche préconisée sera généralement effectuée après le 1er juillet, tout en veillant à maintenir 10 % de bande refuge non fauchée.

En ce qui concerne les pâtures maigres ou les prés humides, ils seront pâturés avec une faible charge, à des périodes déterminées avec le conseiller et le plus souvent tardives. Les modalités précises d’exploitation (date, fréquence, charge en bétail) sont déterminées avec le conseiller en fonction des enjeux écologiques identifiés sur le terrain.

Ce diagnostic doit idéalement se faire durant la période de végétation qui arrive (à partir de mai – juin). Le cahier des charges fera l’objet d’un avis d’expert qui sera remis à l’exploitant et qui sera joint à la prochaine déclaration de superficie (DS 2018) pour bénéficier de la prime. Le contrat MAEC s’établit pour 5 années pour une rémunération annuelle de 450 euros/ha. Si la parcelle se situe dans le réseau Natura 2000, ce montant peut se cumuler avec l’indemnité Natura 2000. Le montant cumulé varie selon l’unité de gestion concernée.

A lire aussi en Environnement

APL: des valeurs impactées par les pluies abondantes

Cultures La météo de l’année 2023 a été contrastée, entre vagues de chaleur et pluies plus intenses. Ce n’est pas sans conséquence pour la qualité de l’eau. Les valeurs de référence pour l’azote potentiellement lessivable (APL) démontrent que l’azote a été davantage lixivié.
Voir plus d'articles