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Si le Clocher pouvait parler…

Temps de lecture : 2 min

S’il existait un livre qui puisse raconter l’agriculture de l’intérieur, et ceci sur 10 générations, nul doute qu’il intéresserait autant les anciens que les jeunes, autant les agriculteurs que ceux qui ont perdu le contact avec l’agriculture.

C’est ce qu’a fait Jean-Marie Parmentier, avec la complicité du clocher d’une ferme qui fut construite à la fin du XVIIIe siècle, entre Mons et Beaumont. Cela aurait pu se passer en Condroz comme en Hesbaye.

L’histoire commence en 1792. À cette époque, 8 personnes sur dix vivaient, souvent mal, du travail de la terre. Les rendements étaient faibles : 10 à 15 quintaux de froment par ha. Elle se termine avec les questionnements d’aujourd’hui : rentabilité, environnement, machinisme…

Avec l’évolution des techniques et des mentalités comme toile de fond, en se glissant dans le quotidien des familles qui sont passées par là, le livre nous fait passer de la petite histoire locale à la grande histoire collective.

Là comme ailleurs sont passées les armées de l’Empire, la guerre de 14-18 et celle de 40-45. Là comme ailleurs, on est passé de la fourche au tracteur, de l‘avoine à la betterave, de la culture à l’élevage. Là comme ailleurs, il y a ceux du Nord qui sont un jour partis et ceux du Sud qui les ont accueillis.

À travers le combat de chaque génération, c’est notre agriculture qu’on voit évoluer et s’adapter, dans les réussites comme dans les difficultés.

Cela aurait pu être un roman. C’est une histoire vraie.

Suffisamment documenté au niveau des chiffres et bien illustré par des photos d’archives, le livre se lit comme un feuilleton dans lequel beaucoup y retrouveront un vécu déjà ressenti.

Et beaucoup se retrouveront dans la passion dont fait preuve aujourd’hui Agnès pour défendre ce clocher et le patrimoine qui l’a vu naître.

Le livre sortira le 14 août, sera disponible à la Fête des Moissons de Bonne Espérance et lors des journées du Patrimoine, à la Ferme du Clocher (182, route de Mons, 6560 Solre-sur-Sambre) ou par envoi postal.

Vous pouvez le réserver en souscription jusque fin juillet (20 €) par mail, soit agrijmp@gmail.com (0496/16.58.05 – IBAN BE 65.1430.8807.5596) soit lafermeduclocher@belgacom.net (0477/51.84.41 – IBAN BE 93.2710.2423.4167).

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Voix de la terre Le 17 avril 1996, au Brésil, 19 membres du mouvement des paysans sans terre furent massacrés par des tueurs à la solde de grands producteurs terriers. Depuis lors, Via Campesina a décrété que le 17 avril serait la journée internationale des luttes paysannes. En cette période de révolte agricole, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP) et la Fugea signalent une nouvelle menace pour les terres agricoles et pour l’accès à la terre : l’agrivoltaïsme.
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