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Douceur et jaunisse nanisante :

trop tôt encore pour remiser les pulvérisateurs…

En cet automne qui s’éternise sous des accents presque estivaux – en début de semaine –, la vigilance reste de mise sur le front de la jaunisse nanisante.

Temps de lecture : 2 min

Les observations effectuées le 5 novembre sur un réseau de 19 parcelles d’escourgeon réparties dans le Hainaut (Ath, Mainvault, Wiers), le Brabant wallon (Jandrain, Ophain BS), les provinces de Liège (Bleret, Fexhe-Slins, Mortroux, Pailhe, Verlaine) et de Namur (Anthée, Biesmerée, Clermont, Corroy-le-château, Falmagne, Foy-Notre-Dame, Rhisnes, St-Denis, Thy-le-château) montrent que dans les champs traités avec un insecticide vers le 17-20 octobre, le pourcentage de plantes occupées par au moins un puceron varie de 0 à 10 %. Les champs à 10 % sont rares (2 sur 19).

Dans les champs non traités, les populations varient de 0 à 10 % de plantes occupées par au moins un puceron.

Rappelons encore que les variétés tolérantes au virus de la jaunisse nanisante de l’orge (à savoir Rafaela, Domino, Novira, LG Zebra et Hirondella) ne justifient aucun traitement insecticide et ce, quel que soit le niveau d’infestation des pucerons observé dans les parcelles concernées.

En froment et épeautre

Les comptages réalisés dans un réseau de 15 parcelles de froment localisées dans le Hainaut (Hérinnes), le Brabant wallon (Jandrain, Ramilies, Vieux Genappe), les provinces de Liège (Haccourt, Verlaine) et de Namur (Clermont, Corroy-le-château, Meux, Rhisnes, St-Denis, Thy-le-château) rélèvent que les populations de pucerons n’ont pas évolué. Le pourcentage de plantes occupées par au moins un puceron est systématiquement inféieur à 10 %, la fourchette allant de 1 à 8 %. Parmi les plus de 300 pucerons collectés, un seul s’est révélé être virulifère. On peut dès lors considérer que la pression par la jaunisse nanisante est très faible.

Vigilance

Dans cette situation d’automne qui s’éternise, nous vous invitons à reporter encore le remisage des pulvérisateurs. En effet, même dans l’idée d’un traitement avant l’hiver, il est conseillé d’attendre le plus tard possible, mais sans se laisser surprendre par une période de pluie qui empêcherait l’accès aux champs pour une période indéfinie.

S. Chavalle, G. Jacquemin

et M. De Proft

,

coordination scientifique « ravageurs »,

X. Bertel

, coordinateur Cepicop et cadco

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