Cet insecticide est également agréé en pois, où il permet une bonne gestion des pucerons vecteur du virus de la jaunisse, notamment grâce à sa rémanence, évaluée à plusieurs semaines.
Le désherbage fait, lui, face à des défis : d’une part, la métribuzine ne pourra plus être appliquée dès l’an prochain suite à son non-renouvellement ; d’autre part le flufenacet est menacé à court terme. « Dans notre gamme, l’Artist (24 % flufenacet + 17,5 % métribuzine) disparaît et l’avenir du Gofor (450 g/l aclonifen + 150 g/l flufenacet) s’assombrit. Dès lors, comment adapter le schéma ? », interroge Olivier Buyze.
Différents produits ont été testés seul ou en association dans l’objectif d’identifier des pistes de travail. Avec un enseignement : le Challenge (600 g/l aclonifen) donne de bons résultats sur chénopodes, renouées persicaires, crucifères et faux-liserons… mais appliqué à 3 ou 4 l/ha plutôt qu’à 2 l/ha. « On observe un effet positif suite à l’augmentation de la dose appliquée, sans impact sur la sélectivité vis-à-vis de la culture, mais ce n’est pas suffisant pour achever le travail. »
De ce constat découle un rappel : l’importance d’associer plusieurs matières actives (quatre à cinq, selon les situations) en vue de réaliser un désherbage optimal.











