Case IH/Steyr et New Holland à Libramont: «Un événement qui se prépare dès janvier»











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Prenant le relais de la faucheuse, la faneuse et l’andaineur jouent un rôle tout aussi essentiel dans la qualité de la récolte. De leurs bons réglages et options choisies dépendent l’homogénéité du séchage, la propreté du fourrage, le respect du sol… mais aussi l’usure du matériel lui-même.

La chaîne de récolte des fourrages fait intervenir diverses machines dont, en premier lieu, la faucheuse. Au-delà du choix de l’outil, il convient d’en assurer le meilleur réglage, ceci en vue d’éviter la présence, notamment, de terre dans le fourrage mais aussi de ne pas compliquer le passage des engins suivants.

Voici les lieux et dates d’organisation du contrôle des pulvérisateurs agricoles pour le mois d’avril.

Devenues des cultures à part entière, les prairies requièrent un entretien adéquat et adapté à leur état. En témoignent l’offre grandissante des semenciers mais aussi le panel de matériels agricoles mis sur le marché. En effet, ceux-ci ont fortement évolué, au même titre que les exigences des éleveurs, toujours plus nombreux à viser l’autonomie fourragère et la récolte d’un fourrage de haute qualité.

Face à la recrudescence des vols dans leurs exploitations, les agriculteurs commencent à s’organiser. François Samain fait partie de ceux qui refusent la fatalité. Sur son exploitation située à Saint-Gérard, dans l’entité de Mettet, celui qui est aussi électromécanicien vend des balises et construit des GPS sous le label RTK Agri dont il a commencé à équiper ses propres tracteurs en 2022. Outre son prix, le système, qui est impossible à revendre, a l’avantage de ne pas intéresser les malfaiteurs.







En raison de leur risque élevé de vol, assurer les GPS agricoles représente un défi pour les compagnies d’assurances qui ne couvrent pas ces équipements de manière spécifique, obligeant les agriculteurs à souscrire des contrats supplémentaires. À Waremme, le bancassurerur Smartgroup et sa branche Smart Assurances est historiquement axé sur le très spécifique secteur agricole. Au sein de ce bureau de courtage également implanté à Orp-le-Grand et à Hannut, Gilles Seutin évoque les pistes pour répondre aux préoccupations des agriculteurs.

À Binche, le commissaire Laurent Raspe est d’autant plus touché par les exactions commises dans les exploitations qu’il se sent proche du milieu agricole. Ses équipes redoublent pourtant d’efforts pour mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs qui sévissent dans cette partie du Hainaut. Mais il le reconnaît aisément, rien n’est simple. Pour forcer le destin, il a par exemple organisé dans son commissariat une information sur le matériel qui fait l’objet de ces vols très particuliers.

Constructeurs et concessionnaires de machines agricoles sont aux premières loges quand on évoque l’épineux dossier des vols de GPS. Spécialiste en agriculture de précision et responsable AMS (automatic management system) chez Cofabel, Hadrien Callens nous a expliqué, sur le site sombreffois de l’entreprise, comment d’onéreux équipements volés en Wallonie se retrouvent à moindre coût sur des sites de revente à des centaines, voire des milliers de kilomètres de chez nous.

En synergie avec les autres sites, notamment celui de Soumagne, l’usine polonaise du groupe Joskin constitue depuis 25 ans un maillon essentiel dans l’expansion internationale du constructeur. Un rôle qu’elle doit, d’une part, à la présence en nombre de soudeurs, devenus une denrée rare en Belgique, et à son unité de galvanisation, un investissement majeur concrétisé en 2010. Une visite s’imposait !

Le secteur agricole n’échappe pas aux exactions en tout genre. On y dérobe du carburant, des petits outillages, parfois de bêtes, voire carrément des véhicules. Mais si les vols de tracteurs, trop voyants et trop encombrants, se sont raréfiés dans les campagnes, un nouveau type de larcin a pris le relais. Celui du rapt des GPS utilisés à bord de ces engins. Du matériel hautement technologique nettement plus rentable pour les malfaiteurs. Pour les victimes, le préjudice peut atteindre des montants à plusieurs chiffres. Agriculteur à Mettet, Thomas Cnockaert a récemment été la cible de ce type de cambriolage particulièrement bien organisé.
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