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Une reprise de croissance modérée

La collecte cumulée des 5 principaux exportateurs de produits laitiers est repassée dans le vert depuis mars. Elle affiche une croissance modérée (+1% au 2e trimestre), sous l’impulsion de l’UE-28 et des Etats-Unis, les deux principaux contributeurs, devant la Nouvelle-Zélande. En revanche, la production manque toujours de vigueur en Argentine et en Australie.

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Aux États-Unis, la collecte poursuit sa croissance à un rythme soutenu : +1,8% par rapport à 2016 en juillet et +2% sur 7 mois.

L’évolution est contrastée d’une grande région à l’autre : en léger retrait sur la façade pacifique (-1% en Californie et dans l’État de Washington), en forte hausse dans le Sud-Ouest (+15% au Texas et +10% au Nouveau Mexique), dans la moyenne dans le Nord Est, globalement en hausse plus modérée dans la région des grand lacs (+1 à 2%). La croissance de la production laitière repose surtout sur la progression des rendements laitiers et secondairement sur celle du cheptel laitier (+0,7% /2016 à 9,40 millions de têtes).

En Australie, la production est toujours ralentie, mais la décroissance semble stoppée. En juin, la collecte est repassée au-dessus de son très bas niveau de 2016. Au 1er semestre, elle enregistre une baisse de presque 4% vis-à-vis de 2016 (effet année bissextile neutralisé).

Les conditions climatiques et économiques plus favorables devraient réanimer la production laitière qui progresserait de 2 à 3% à l’issue de la nouvelle campagne 2017-18, selon Dairy Australia, après avoir décroché de 7,7% à l’issue de la campagne 2016-17. Les bonnes perspectives économiques incitent les producteurs à réclamer des hausses de prix du lait plus substantielles.

En Nouvelle-Zélande, la nouvelle campagne démarre sur de très bonnes bases. Le cheptel laitier parait étoffé, les conditions climatiques restent favorables après un printemps austral excessivement pluvieux. De plus le prix du lait est redevenu très stimulant. Fonterra l’a porté à 6,75 NZ$/kg de matière solide utile (MSU) sur la campagne 2017-18, soit 340 €/t de lait à 4,2% de matière grasse et 3,4% de matière protéine. Cela représente un bond de 75% par rapport au médiocre prix versé avant ristourne à l’issue de la campagne 2015-16 (3,90 NZ$/kg de MSU).

D’après Tendances

Lait et Viande (Idele)

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