
Plans stratégiques ambitieux
La proposition de réforme de la politique agricole commune vise à soutenir un modèle agricole davantage axé sur les résultats, avec une meilleure utilisation des données, des normes de durabilité obligatoires améliorées, un meilleur suivi, et davantage de mesures volontaires, rappelle le projet de stratégie. Et de préciser que, dans ce cadre, la Commission collaborera avec les États membres pour veiller à ce que les plans stratégiques nationaux de la pac pour l’après-2020 s’inscrivent dans une approche concertée et ambitieuse, notamment en ce qui concerne les pesticides, les engrais et les antibiotiques.
Le texte confirme que la Commission prépare une révision de la directive sur l’utilisation durable des pesticides pour réduire la dépendance aux molécules de synthèse ainsi qu’une stratégie pour diminuer la surfertilisation des sols.
Protéines animales transformées
Les règles interdisant les protéines animales transformées pour l’alimentation des non-ruminants devraient bien être révisées « pour promouvoir la circularité, tout en garantissant la sécurité alimentaire et la santé animale ». Et afin de réduire l’impact environnemental de la production animale, la Commission annonce qu’elle facilitera la mise sur le marché d’additifs innovants pour l’alimentation animale qui contribuent à réduire l’empreinte carbone, la pollution de l’eau et les émissions de méthane du bétail.
Autres engagements
Avec sa stratégie « de la ferme à la fourchette » la commission prévoit par ailleurs de stimuler la production et l’utilisation de matières premières et de denrées alimentaires durables et nouvelles, telles que les insectes et les algues grâce à la révision de la législation ainsi qu’une stratégie sur les algues. Elle pourrait aussi proposer de nouvelles mesures réglementaires pour minimiser le risque de déforestation et de dégradation des forêts associé aux produits alimentaires importés sur le marché de l’UE.
