L’Irbab recherche de nouveaux observateurs

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Le ministère français de l’Agriculture a livré le 15 septembre ses premières estimations quant au niveau de production des grandes cultures à récolter cet automne. Parmi celles-ci, la betterave fait particulièrement grise mine.
Dans un avis du 12 août, l’Institut betteravier attire l’attention des planteurs sur la nécessité de bien surveiller l’évolution des maladies foliaires dans les parcelles.
Le gouvernement français veut autoriser les agriculteurs à utiliser dès 2021 sous « condition stricte » des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes, un insecticide interdit depuis 2018, afin de « pérenniser » la filière sucrière française, malgré l’opposition des défenseurs de l’environnement et des apiculteurs.
Le premier prélèvement d’échantillons de betteraves sucrières par la RT a livré son verdict.
Dans son avis du 30 juillet, l’Irbab relève que les observations sur les maladies foliaires menées montrent surtout une évolution de la rouille.
La CoBT tire la sonnette d’alarme : si la construction de la sucrerie de Seneffe devait être abandonnée, ça ne sera pas par manque d’implication des coopérateurs plus décidés que jamais à ce que le projet aboutisse, mais bien à cause de la position toujours incertaine des banques qui peinent à s’inscrire fermement dans le projet alors que toutes les conditions exigées sont remplies.
L’Irbab indique avoir commencé le repérage des maladies foliaires dans les cultures.
En France aussi, les cultures ont fait l’objet d’une invasion sans précédent de pucerons verts. Les planteurs sont très inquiets et réclament des mesures d’urgence.
C’est le moment de repérer les betteraves montées afin de les éliminer avant la floraison.
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