En Wallonie, la préservation du foncier agricole sera intégrée dans toutes les politiques











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Face à la flambée des prix et à la spéculation, la ministre Anne-Catherine Dalcq a présenté à la presse, le 6 novembre dernier à Namur, sa note d’orientation approuvée par le gouvernement wallon pour faciliter l’accès à la terre agricole et garantir la souveraineté alimentaire. Une série de groupes de travail doit déboucher sur des mesures concrètes dès 2027.

Pur produit de la tradition belge, ce délicieux bâtonnet doré et croustillant sera la star de notre pays, du 7 au 14 novembre. En effet, à l’occasion de la treizième édition de la Semaine de la Frite, la frite sera célébrée sous toutes ses formes.

Et si l’on déclinait la purée en galettes, gaufres ou encore pain ?

Sans mesures climatiques supplémentaires, l’économie et la sécurité nationales belges seront mises en danger, selon l’étude « Belgian Climate Risk Assessment » (BRCA) dévoilée jeudi par l’institut climatique Cerac. Ce dernier évoque des milliers de décès liés aux vagues de chaleur, des problèmes d’infrastructures et d’approvisionnement alimentaire ainsi que des pandémies.

En proie à des prix du bœuf historiquement hauts, le président américain Donald Trump a présenté un plan de filière pour faire baisser les prix. Il comprend un meilleur accès au capital et aux outils de gestion des risques, la relance de l’étiquetage « Produit des États-Unis », ou encore la réduction des coûts d’inspection pour les petits transformateurs. Washington envisage aussi de se tourner vers les importations argentines de son allié Javier Milei au grand dam de la filière.







Dans le reportage consacré à la populiculture, Tanguy Duphénieux pointe les nombreux obstacles à cette forme d’exploitation. Parmi eux, il évoque notamment le flou juridique entourant le bail à ferme, qui ne précise pas clairement à qui appartiennent les arbres plantés sur un terrain loué. Louise et Henry Van Malleghem, avocats au Barreau de Tournai, apportent leur éclairage sur la question.

Nous en parlons régulièrement dans ce journal : en élevage, et en agriculture en général, de nouvelles technologies fleurissent sans cesse sur le marché. Robots, intelligence artificielle, imagerie 3D… il y a parfois de quoi en perdre la tête ! Dès lors, face à ces outils souvent décrits comme « innovants », comment être sûr de faire le bon choix et d’en tirer un réel bénéfice ? Béatrice Eon de Chezelles, du Crédit agricole, et Yannick Péchuzal, de l’Institut de l’élevage français, ont apporté des pistes de réponse à l’occasion du Sommet de l’élevage.

Gottignies. Elargis, éperdus, ils gardent sur eux l’empreinte du travail. Des oiseaux s’y rassemblent, noirs sur l’or pâli, comme des notes sur une portée. Dans ces champs ourlés d’ornières où l’eau assoupie reflète un ciel en partance. Ouverte à la lumière d’automne, vaste, humble, pleine de souffle et de silence, se déplie la pépinière remplie de promesses de Benoît Demarbaix.

Une nouvelle fois, la météo influence les statistiques relatives aux grandes cultures, tandis que les cheptels porcins et bovins poursuivent leur chemin en pente descendante…

Dans le Tournaisis, Tanguy Duphénieux réinvente un geste agricole aussi ancien que visionnaire : marier l’arbre et la culture. Héritier d’une lignée de populiculteurs, l’agriculteur incarne une agroforesterie wallonne exigeante, enracinée dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Loin d’être un simple ornement du paysage, le peuplier devient ici un auxiliaire du vivant, un compagnon du sol et un symbole d’équilibre retrouvé entre production et régénération. Dans le bruissement de ses feuillages se dessine une alliance de raison et de poésie, où l’arbre n’est plus en marge du champ, mais en est le cœur battant.
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