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Voir l'offre d'abonnementNé voici trente ans, le Parc naturel Burdinale-Mehaigne, qui tient son nom des deux rivières éponymes, est établi sur les communes de Braives, Burdinne, Héron et Wanze et couvre une étendue de 11.000 ha. Ce point de rencontre entre le plateau de Hesbaye et les bords de Meuse est aussi un outil transcommunal qui met en œuvre sur son territoire des projets de développement durable fondés sur la protection et la valorisation du patrimoine naturel et culturel. L’agriculture y tient une place de choix.
Elle poudroie dans la lumière du soleil, son image vibre comme ses trilles, on la voit se perdre dans la clarté. L’alouette des champs, c’est cet oiseau emblématique des paysages agricoles. Son maintien au cœur des plaines hesbignonnes figure parmi les nombreux enjeux poursuivis par le Parc naturel Burdinale-Mehaigne, ce large espace situé dans le triangle formé par les villes de Huy, Andenne et Hannut.
Aujourd’hui, l’intérêt multifonctionnel de l’arbre en champ et en prairie s’affirme de plus en plus. Ces éléments agroforestiers offrent de nombreux avantages : chaque élément ligneux a une place et un rôle, souvent multiple, et remplit des rôles essentiels face aux enjeux climatiques, agronomiques et environnementaux.
En Wallonie, le code de l’eau interdit l’accès au bétail aux cours d’eau et impose une bande tampon de 6 mètres de large le long des berges, sur laquelle ne peuvent être épandus ni engrais ni produit phytosanitaire.
La traditionnelle « Nuit européenne des chauves-souris » aura également lieu le 28 août à Bruxelles et en Wallonie. À cette occasion, de nombreuses activités seront organisées sur une trentaine de sites. Ce projet permet notamment d’écouter les chants de ces chiroptères par le biais de détecteurs d’ultra-sons et d’observer leur vol furtif à l’aide de torches à longue portée, précise l’association de protection de la Nature Natagora.
Les périodes de sécheresse et les vagues de chaleur vont se multiplier avec le changement climatique. Une reforestation ciblée en Europe pourrait peut-être contrer cette évolution, selon des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Des chercheurs de l’Université de Gand analysent actuellement la préférence des abeilles et autres pollinisateurs pour certains mélanges de graines. Différentes combinaisons ont été plantées sur 19 hectares de parterres fleuris en Flandre. Pour améliorer la biodiversité, il y a également des «cartes de pollinisation» qui montrent aux agriculteurs à quel point une zone convient aux espèces pollinisatrices et quelles interventions peuvent améliorer la pollinisation des cultures.
Le Parlement européen s’apprête à adopter une position ambitieuse concernant la stratégie Biodiversité à l’horizon 2030 présentée il y a un an par la Commission européenne, plaidant pour des objectifs clairs et contraignants. Le Copa-Cogeca dénonce « des objectifs irréalistes, totalement déconnectés des réalités sur le terrain ».
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