Après quelques semaines de stabilité, la cotation du JB charolais de 700-750 kg à la bourse de Modène a repris quelques couleurs pour atteindre début novembre 2,65 €/kg vif (+10 % vis-à-vis de 2016). Les cotations du Croisé national (+1 % par rapport à 2016, à 2,36 €/kg) et du Limousin de 600-650 kg (+6 % vis-à-vis de 2016 à 2,77 €/kg) sont toujours situées à des niveaux supérieurs à ceux de l’an dernier. Les cours des femelles charolaises et limousines, quant à elles, sont stables depuis plusieurs semaines, à respectivement 2,63 €/kg vif et 2,97 €/kg.
En Allemagne, les sorties de taurillons ont été abondantes sur les 8 dernières semaines (jusqu’à la semaine 43) (+2 %). Cette offre a été absorbée sans difficulté en raison d’une demande relativement dynamique pour la viande de JB mâles en cette période automnale.
Ainsi, la hausse saisonnière se poursuit pour les JB allemands. La cotation du JB U a gagné 8 centimes en un mois pour atteindre fin octobre 4,04 €/kg de carcasse (+8 % par rapport à 2016), soit un écart réduit avec la cotation du JB U français. Celle du JB R a gagné 9 centimes, à 3,95 €/kg (+8 %) et celle du JB O 8 centimes, à 3,63 €/kg (+10 %).
L’offre de JB devrait rester limitée jusqu’en fin d’année, compte tenu du faible nombre de mâles de 1 à 2 ans présents dans les ateliers en mai 2017.
En Pologne, 718.600 taurillons ont été abattus sur les 9 premiers mois de l’année, soit 80.000 têtes supplémentaires (+12 %). Les abattages ont été particulièrement dynamiques cet été (+41 % vis-à-vis de 2016).
Cette offre supplémentaire n’affecte pas les prix. La hausse des cours se poursuit. Convertie en euros, la cotation du JB O polonais a gagné 14 centimes en un mois pour atteindre fin octobre 3,36 €/kg de carcasse.
Malgré cette hausse de prix, les exportations de viande bovine polonaises restent compétitives et croissantes. En cumul sur les 7 premiers mois de l’année, elles totalisent 267.000 téc.
Les exportations de viande réfrigérée restent dynamiques, tant vers l’Italie (52.000 téc), vers l’Allemagne (30.000 téc) et dans une moindre mesure vers l’Espagne (11.500 téc). À l’inverse, les expéditions ont marqué le pas vers le Royaume-Uni (9.300 téc), en raison de la baisse de la livre sterling, et ont chuté vers les Pays-Bas (17.000 téc) où les abattages massifs de vaches de réforme ont réduit les besoins en viande importée.
