Des importations massives de miel ukrainien malgré le «frein d’urgence»

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Voir l'offre d'abonnementPour l’édition 2024, le salon Interpom est fier d’annoncer un nouveau record avec non moins de 23.998 visiteurs. Un nombre qui prouve la valeur de l’évènement etson rayonnement international.
Antoine Mabille fait partie des voix agricoles qui se sont élevées il y a moins d’un an de cela. Quelques mois plus tard, comme tant d’autres, il n’a toujours pas l’impression d’avoir été écouté. D’autant plus qu’aux inquiétudes déjà bien présentes dans le secteur se sont ajoutées les pertes liées à la fièvre catarrhale ovine. À la Bergerie des Arches, au total, 38 bêtes ont succombé à la maladie de la langue bleue, sans compter ses multiples conséquences, comme la morbidité des animaux, l’infertilité, ou encore les avortements. Et alors qu’une nouvelle année approche, une chose est certaine : si l’on sort la calculette, le bilan de 2024 s’annonce déjà terriblement lourd pour l’élevage ovin.
L’air, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés jouent sur les pavés de la ferme en carré en une course qui accompagne la lente rotation des jours. Quelques images dorment à même la terre. Le ciel ce matin est une cour de récréation, des oiseaux s’y poursuivent, du gris et du blanc y jouent à la marelle, l’ombre s’assoit sur une petite chaise. Par la lourde porte l’air s’engouffre et la vie aussi dans la ferme de Jean-François Moesen, à Villers-l’Evêque.
Le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval a estimé mardi en commission de la Santé de la Chambre que le coût d’une prise en charge par le fédéral de la vaccination obligatoire décidée pour 2025 pour les bovins et ovins serait de l’ordre de 35 à 40 millions. « J’ai déposé sur le bureau de la secrétaire d’État au Budget, il y a quelques jours, une proposition visant à prendre en charge les coûts vaccinaux », indique-t-il, espérant un avis positif de sa part et un soutien des autres vice-Premiers.
Comme bien d’autres cultures, la pomme de terre revêt une dimension internationale traduisant des modes de production bien différents d’une région à l’autre du globe. Avec, toutefois, un point commun : celui d’amorcer une évolution qui devra lui permettre de répondre aux attentes environnementales et sociales d’aujourd’hui et de demain.
La campagne officielle pour la création d’un intergroupe sur l’élevage durable au parlement européen a été lancée le 19 novembre. Ce projet est porté par trois eurodéputés, dont le Belge Benoît Cassart, avec notamment le soutien de LivestockVoice, le lobby européen du secteur de l’élevage.
L’étiquetage des aliments est censé aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées lors de leurs achats. Mais les allégations, logos et autres « scores » peuvent les dérouter, voire les induire en erreur, selon la Cour des comptes européenne. Le cas de la Belgique a été examiné avec l’Italie et la Lituanie.
L’Observatoire de la Consommation de l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (Apaq-w) révèle dans une nouvelle étude que la consommation des pommes de terre reste très élevée chez les Belges francophones. Ainsi, neuf personnes interrogées sur 10 consomment des pommes de terre sous leurs formes principales : frites (98 %), purée (97 %) et pommes de terre natures épluchées (93 %).
La Pologne s’opposera au traité de libre-échange de l’Union européenne avec les pays du Mercosur, a indiqué vendredi un vice-Premier ministre polonais. La décision définitive devrait être prise cette semaine.
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