On estime que le contrôle (c-à-d la destruction ou le traitement des tas) par chaulage, bâchage ou mélange avec du fumier ou du broyat (avec retournements successifs pour les traitements à la chaux et aux matières organiques) des tas d’écarts de triage et de déterrage permettrait d’économiser 2 traitements fongicides…
Suite au déploiement de la dernière feuille (stade BBCH 39), il est maintenant temps de réaliser un traitement fongicide complet afin de protéger cette dernière jusqu’à la fin de la saison.
Le système racinaire des épeautres est profond et lui permet pour l’instant de ne pas ressentir les effets de la sécheresse. Les cultures sont actuellement au stade premier nœud (BBCH 31) pour la majorité des emblavements. À ce stade, aucun apport d’engrais n’est requis et les désherbages sont généralement réalisés.
L’ensoleillement généreux est apprécié pendant la floraison du colza. Après avoir atteint 20ºC, les températures journalières retrouvent des normales saisonnières proches de 15ºC. Le vent orienté à l’Est ou au Nord amène peu de précipitations. Quelques averses ont été observées localement ce lundi.
Le conflit russo-ukrainien a rebattu les cartes au niveau agricole, poussant l’UE à gonfler sa production autant pour compenser la chute de ses approvisionnements en alimentation animale que pour pallier de graves crises alimentaires redoutées dans certaines parties du monde. Une orientation qui questionne la dynamique verte européenne et la place de l’agriculture biologique en son sein.
Le leader wallon dans l’installation de sites de biométhanisation entend lever 500.000 € afin d’installer une nouvelle unité de biométhanisation à Mettet.
Les travailleurs moins expérimentés sont plus sujets aux accidents de travail. Selon les données de Fedris pour 2020, 39 % des accidents du travail surviennent chez des travailleurs ayant moins d’un an d’expérience et 22 % chez des travailleurs ayant entre 1 et 5 ans d’expérience.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a aggravé la hausse des prix des produits alimentaires et provoqué des effets sur l’offre et la demande de produits agricoles au niveau mondial. Pour remédier à cette situation, la Commission européenne a convenu d’accroître le potentiel de production agricole de l’Union, tant pour l’alimentation humaine que pour l’alimentation animale.
Depuis 2018, Nature et Progrès organise des rencontres en ferme avec pour thématique « les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse ». Cette année, onze fermes ouvriront leurs portes dès mai et jusque juillet.
Le sol se réchauffe depuis quelques jours, l’activité de limaces et escargots reprend. Les populations semblent importantes sur certains sites et plutôt faibles ailleurs. La biologie de ces bestioles, la structure du sol après l’année 2021 et la biodiversité peuvent expliquer partiellement ces constatations.
Tant les pêches et abricots que les amandes, que l’on prendra plaisir à déguster en été, peuvent être produits en Belgique. Cela demande toutefois de choisir des variétés adaptées, notamment en matière de résistance au froid et de porte-greffe, et de leur réserver une situation chaude et bien exposée.
Afin de renforcer l’efficacité de sa directive sur les émissions industrielles, la commission prépare une révision qui prévoit d’abaisser le seuil « d’unités de bétail » à partir duquel les installations de porcs et de volailles sont couvertes, et d’ajouter l’élevage bovin dans son champ d’application.
Le Hainaut occidental, ses paysages de labours chamarrés de printemps, ses petits noyaux villageois, Étienne Trifin les connaît bien, il en sillonne les routes depuis 1984 comme conseiller de gestion. Un métier de chiffres où l’humain occupe une place prépondérante…
Des césures dans l’espace infini, des plateaux ouverts et ce ciel qui effleure les terres en une discrète musicalité de paysages. Tel le gréement d’un navire qui pointe dans le creux de la houle, les clochers rythment le passage des jours en Hainaut, là où l’agriculture est reine…
La Wallonie ne recense à l’heure actuelle que 40 pisciculteurs professionnels. Trop peu nombreux pour satisfaire la consommation intérieure, ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de leur filière qui peine à attirer les jeunes, malgré l’attrait croissant des consommateurs pour un poisson élevé et transformé localement.
Avec la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, les marchés ont clairement été impactés. Et celui de la viande notamment qui a vu deux grandes tendances se dessiner ! Benoît Cassart, secrétaire général de la Fédération du commerce de bétail et viande, revient sur ces mouvements de fonds qui font évoluer le visage de l’élevage wallon.
Zones tampons, utilisation de buses anti-dérive, bandes enherbées et, depuis cette année, obligation d’implanter un couvert végétalisé permanent le long des cours d’eau… Le Cipf fait le point sur les différentes mesures à respecter lors du désherbage des parcelles dédiées au maïs.