Maladie de la langue bleue: les éleveurs wallons exigent «des actes forts»

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Voir l'offre d'abonnementUne nouvelle filière de viande de chevreau sera lancée dans l’optique de créer «une chaîne de valeur équitable où chaque acteur est rémunéré», a annoncé mercredi le Collège des producteurs. Les objectifs sont également la valorisation des chevreaux issus de la production laitière et le soutien des éleveurs locaux. Une première action de commercialisation mettra la viande de chevreau en vente dès le 22 mars et jusqu’au 1er avril dans les magasins Cora.
Vacciner n’est pas aussi anodin qu’il n’y paraît. Cet acte doit, en effet, être réfléchi en tenant compte de divers paramètres, tels que les pathogènes ciblés, l’âge du cheptel, l’état de santé des animaux… Il doit également s’envisager lorsque le troupeau semble sain mais pourrait être menacé par un pathogène émergent ou réémergent, ou en cas de risques liés à l’achat d’un animal.
À la bergerie des Nuages, le mois de février rime avec agnelages. Cette année a été plus que productive puisqu’une quinzaine de femelles, contre cinq mâles, sont nées dans cette étable de Braives. De quoi agrandir le troupeau de Stéphanie Parent, une éleveuse tout aussi organisée que passionnée qui transforme elle-même le lait en fromages et yaourts.
Les moutons étaient les stars du ring d’Agribex, ce vendredi 8 décembre. Après les concours du matin, c’est les Ovinpiades qui ont attiré tous les regards durant l’après-midi. 54 étudiants, 15 du nord et 39 du sud du pays, se sont défiés au cours de différentes épreuves pour tenter de remporter le titre du meilleur berger et de la meilleure bergère.
Avec 5 fois plus de
moutons que d’habitants, la Nouvelle-Zélande est le pays moutonnier par excellence. Comment s’y organise la production ? Quels sont les avantages et les inconvénients de sa viande ovine ? Retour sur une présentation de l’Institut de l’élevage au sujet de cet acteur incontournable au niveau mondial, fournisseur de plus de viande ovine en Belgique que notre marché local.
La confirmation du premier cas d’infection au virus de la maladie de la langue bleue sous son sérotype 3 (BTV-3) en octobre dans un troupeau ovin belge localisé en province d’Anvers a fait resurgir les craintes d’une vague épidémique sans précédent à l’image de celle connue en 2006 lors du déploiement du sérotype 8 (BTV-8). Il faut dire que notre territoire national, et plus globalement celui de l’Europe occidentale, a connu les deux dernières décennies plusieurs épisodes épidémiques majeurs.
Comment aménager sa bergerie de manière optimale ? Quels sont les éléments à prendre à compte ? Comment s’assurer du confort des animaux ? C’est à ces différentes questions qu’a répondu François Claine, vétérinaire et membre de l’Arsia, lors du forum des éleveurs. Une conférence sur le terrain puisque la bergerie de la Houlette, à Sart-Dames-Avelines, a ouvert ses portes pour l’occasion.
Dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie, le Collège des Producteurs soutient des projets d’installation ou de développement de troupeaux ovins, à travers un appel à candidatures.
Les ministres de l’Agriculture des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la Belgique, trois pays dont le cheptel est touché par la fièvre catarrhale (maladie de la langue bleue), ont plaidé pour le développement rapide d’un vaccin et, dans l’attente, pour plus de souplesse sur les autorisations d’exportation de leurs bovins et ovins sains.
Alors que notre pays était épargné par la fièvre catarrhale ovine (FCO) depuis le 5 juin, il vient de perdre son statut indemne, ce 10 octobre. Ce changement fait suite à la contamination d’un mouton dans la province d’Anvers par le sérotype 3 du virus de la langue bleue.
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