Maladies vectorielles: une pression croissante sur les troupeaux de petits ruminants?











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Si pour nos jeunes têtes blondes l’heure de la rentrée a sonné il y a déjà plusieurs semaines, du côté de nos brebis et chèvres, le retour en bâti se profile seulement maintenant. L’arrière-saison s’est révélée particulièrement agréable. L’occasion de profiter d’une belle repousse après une période de disette estivale ! Cette rentrée est sans conteste une période de grands changements pour nos ruminants tant d’un point de vue environnemental, sanitaire, qu’alimentaire. Le retour en bâtiment sonne le glas de l’exposition au grand air et de la « dilution des pathogènes ».

Au fil des ans, la popularité des chèvres en tant qu’animaux de compagnie a clairement augmenté. Les propriétaires préfèrent souvent gâter leurs animaux avec des friandises. Malheureusement, cela induit un risque élevé de développement une maladie très fréquente chez cette espèce, l’urolithiase.

Visite chez François et Manon Lallemant-Drouguet du côté de Blanchefontaine qui élèvent près de 750 chèvres alpines. Lactations longues pour les unes, lactations courtes et insémination artificielle pour les autres, le schéma de reproduction permet au couple de travailler en circuit fermé tout en augmentant la production et le cheptel tant en qualité qu’en quantité. Rencontre.

Au vu des prix des matières premières, les dernières envolées des intrants se sont traduites par une hausse importante et rapide du coût de production des élevages ovins laitiers et plus particulièrement des coûts d’alimentation.

Bien que la filière ovine se développe en Wallonie, les éleveurs sont toujours à la recherche de débouchés. Et pour y arriver, certains d’entre eux ont décidé d’unir leurs forces pour rationaliser leurs coûts et négocier un prix convenable. C’est le cas des frères Baikrich, installés dans la région de Bastogne, qui ont développé en collaboration avec d’autres éleveurs l’agneau Joyau, une filière ovine wallonne de qualité. Rencontre avec Florian qui nous explique la démarche.







Le début du XXe siècle a vu la pratique de l’élevage ovin se perdre au sein de nos campagnes, au profit de l’élevage bovin. Aujourd’hui, par manque de tradition, le secteur ovin wallon manque encore et toujours d’éleveurs professionnels et surtout d’agneaux pour satisfaire la demande du consommateur. Au niveau belge, à ce jour, seuls 16 % de la viande ovine consommée sont produits localement.

En ovins viande, ce printemps 2022 est aussi marqué par des éléments positifs : des cours d’agneaux qui se maintiennent à un niveau élevé, une bonne prolificité des brebis qui ont mis bas en fin d’hiver. Il convient donc de garder le cap malgré la forte augmentation du prix des aliments. Parmi les leviers possibles pour acheter moins d’aliment, alloter les animaux avec les mêmes besoins alimentaires reste la principale source d’économie.


Si ce n’est pas une tradition agricole en Wallonie, ce type d’élevage ne cesse de se développer depuis une quinzaine d’années. Ainsi, la Wallonie compte aujourd’hui quelque 107 exploitations caprines professionnelles laitières (données 2020), avec plus de 10 chèvres laitières, contre 63 exploitations 5 ans auparavant (en 2015).

Des nuages dodus et paresseux, la souplesse des branches dénudées que la main du vent froisse, un silence sans contraire fait de ciel et de terre. Buvrinnes, à un jet d’orange de Binche, quasi anonyme, au gré de maisons presque cossues, la rue de Cent-Pieds dévoile quelques petits trésors de vie, la chèvrerie éponyme et sa timide propriétaire.
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