Pesticides : une politique durable encore à construire en Wallonie

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Voir l'offre d'abonnement« L’agriculture bio ne nourrira pas le monde », nous avons déjà tous entendu ceci et peut-être même le pensons-nous… Or, l’agriculture fait face à de nombreux enjeux comme le changement climatique ou la dépendance aux importations d’intrants et aux exportations des productions. Dans ce contexte, il est indispensable de pouvoir s’adapter et trouver des solutions, par exemple, en s’inspirant de ce qui se fait à l’étranger.
Liserons des haies, repousses de pomme de terre ou de chicorée witloof, souchet comestible… Face à ces adventices, il convient d’opter pour le schéma opportun. En la matière, des solutions efficaces sont toujours disponibles sur le marché.
Les conditions sèches de ces derniers jours n’attisent pas la progression des maladies. Dans la plupart des cas, le premier traitement est inutile. Les rouilles jaunes et brunes restent cependant à surveiller, principalement sur les variétés sensibles.
Le stade de la dernière feuille déployée est bientôt atteint en escourgeon. Un traitement fongicide, la dernière fraction azotée et un régulateur de croissance peuvent donc être envisagés dans les jours qui viennent.
Il faut espérer une bonne floraison en 2025, en tout cas meilleure que 2024 sous la pluie ! Les abeilles nous indiqueront en fin floraison si cette saison aura été bonne.
L’application de l’éco-régime « réduction d’intrants » est envisageable en culture de maïs et ce, d’autant que les semences traitées avec Redigo M et/ou Korit peuvent être utilisées dans ce cadre.
Bien qu’un nouvel herbicide ait été mis sur le marché, la lutte contre les adventices se complique progressivement en culture de maïs. En cause ? La disparition effective, mais aussi prochaine, de certaines matières actives. De ce fait, la stratégie déployée sur le terrain doit une nouvelle fois être adaptée. Tenant compte de ces évolutions, le Cipf expose ses recommandations pour un désherbage réussi, en pré ou en postémergence, face aux dicotylées annuelles et autres graminées estivales.
Statbel, l’Office belge de statistique, vient de livrer sa seconde estimation des comptes agricoles 2024. Celle-ci corrobore ce qu’ont ressenti les agriculteurs.
Après de longs mois de débats, les États membres ont finalement convenu, mi-mars, d’un mandat de négociation concernant les nouvelles techniques de sélection génomiques ouvrant la voie aux discussions avec le parlement. Un calendrier qui nous a offert l’occasion de questionner Christophe Clergeau, rapporteur de ce dossier pour le groupe socialiste, sur quelques sujets qui fâchent, parmi lesquels la brevetabilité, la dépendance accrue des agriculteurs envers les grandes entreprises semencières, l’étiquetage et la protection des consommateurs européens.
La superficie des terres agricoles bio a légèrement reculé l'an dernier, de près de 2% par rapport à 2023, à 90.583 ha fin 2024, selon les chiffres de Biowallonie présentés mercredi à Héron (province de Liège). Il s'agit de la deuxième année de baisse consécutive, ce qui n'inquiète pas outre mesure le secteur.
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