Fanny Boeraeve: «S’assurer que nos actions répondent aux attentes et pratiques du monde agricole»

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLes froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
Dans son message du 4 avril, l’Insitut royal pour l’amélioration de la betterave (Irbab) attire l’attention des planteurs quant au fait qu’il reste des betteraves, non livrées lors du chargement, au bord des parcelles.
Le digestat est une matière organique dont la production est croissante. Environ 600.000 tonnes sont produites chaque année par plus de 50 stations de biométhanisation wallonnes (Valbiom 2020). À la demande de Protect’eau, l’UCLouvain a mis en place, depuis 2019, des expérimentations visant à étudier l’utilisation du digestat de biométhanisation en tant que fertilisant de la culture de pommes de terre de transformation.
Produire fruits, légumes, herbes aromatiques, voire élever des animaux au plus près du consommateur citadin, telle est la fonction de base de l’agriculture urbaine et verticale. Cependant, aussi optimale cette production puisse-t-elle être, celle-ci ne pourra jamais couvrir qu’une faible partie des besoins alimentaires d’une ville. Ce modèle est-il pour autant en perte de vitesse chez nous ? Pour le savoir, nous avons poussé la porte du bureau d’Haïssam Jijakli, professeur d’agriculture urbaine à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège.
Les réflexions au sujet de l’autoproduction de ses plants de légumes sont régulièrement remises en question.
Les triticales semés aussi bien en octobre qu’en novembre sont au stade épi 1 cm (BBCH 30), y compris dans la région froide de l’Ardenne.
Après une semaine froide, la douceur du week-end pascal a donné un sérieux coup de fouet au développement des céréales. Les épeautres sont désormais toutes au stade redressement et confirment une densité de talles exceptionnelle.
La météo s’est améliorée avec de belles éclaircies entrecoupées d’averses. La remontée des températures et les périodes ensoleillées sans vent ont été favorables à la sortie des méligèthes, notamment le dimanche de Pâques.
La lutte raisonnée de vos parcelles passe obligatoirement par une bonne connaissance et reconnaissance des maladies en présence. Afin de vous donner toutes les clés nécessaires pour un bon déroulement de votre culture, voici un petit rappel succinct des principales maladies foliaires du froment.
Le glanage. Le concept a été mis en peinture au XIXème siècle par la toile de Jean-François Millet et ses célèbres « Glaneuses ». Mais cette pratique ancestrale, actuellement en plein essor dans nos campagnes, qui allie convivialité, solidarité et redécouverte du monde rural et de ses richesses est aussi devenue un formidable outil dont les agriculteurs devraient se saisir pour communiquer vers les citoyens.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement