Des évolutions contrastées pours les différents marchés des ingrédients laitiers

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Voir l'offre d'abonnementPour le semencier Limagrain Belgium, cet automne signe l’ouverture d’une nouvelle ère dans ses activités céréalières. La page Clovis Matton et la production de semences se tourne, pour donner toute la place à la mise en avant des produits de l’amélioration génétique du groupe coopératif français. Avec aussi l’introduction stratégique de variétés hybrides sur le marché.
Selon les résultats d’une enquête menée par le Climmar, le Centre de liaison international des marchands de machines agricoles et réparateurs, auprès de 660 concessionnaires de 14 pays, pas moins de 80 % d’entre eux sont touchés par la crise du Covid-19.
Les cours d’ingrédients laitiers ont été affectés dès février par les 1ers effets économique, surtout en Chine, de la pandémie de Covid-19, dans un contexte où les disponibilités paraissaient bien ajustées à la demande. La baisse des cours risquent de se prolonger dans les prochaines semaines, notamment si les acheteurs se font attentistes et tablent sur un excès de disponibilités dans les prochains mois. On peut redouter une baisse de la demande en produits laitiers, notamment dans les pays déficitaires.
Dans le domaine des céréales d’hiver, qui constituent un pôle des activités du semencier basé à Hacquegnies, deux nouvelles variétés en froment d’hiver, cinq en escourgeon, une en épeautre et une autre en triticale seront disponibles dès cet automne.
Après avoir accusé de lourdes pertes de 2014 à 2016, le machinisme « bleu-blanc-rouge » reprend des couleurs. Le « made in France » est d’ailleurs gage de ventes, tant sur le marché intérieur qu’à l’export.
Pour la fédération de l’industrie alimentaire belge, l’absence d’accord avec le Royaume-Uni sur sa sortie de l’UE serait une catastrophe. « Il faut absolument éviter cette extrémité afin de limiter au maximum l’impact pour le plus grand secteur industriel de notre pays et ses nombreuses PME
Si les grandes plaines d’Europe de l’est, de Russie, d’Ukraine et du Kazakhstan sont connues pour leur importante production céréalière, cela signifie-t-il que le marché du machinisme agricole s’y porte bien ? Au sein des sept pays étudiés, la situation est en réalité très contrastée, oscillant entre baisse des investissements et concrétisation d’achats, selon l’état de santé économique de l’agriculture locale.
La France reste le premier exportateur mondial de semences agricoles en 2017-18, avec 1,6 milliard d’euros, selon une annonce réalisée par le Gnis (interprofession des semences et plants) le 20 décembre dernier.
Un accord a été trouvé sur la révision de la réglementation européenne sur les engrais qui élargit sa portée aux fertilisants organiques. Le compromis fixe une limite pour le cadmium de 60 mg/kg de phosphate, comme le souhaitaient les États membres.
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