La Botte secrète du Hainaut

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Voir l'offre d'abonnementSelon les prévisions, la production de vin de l’UE devrait rester à peu près stable par rapport à l’année précédente mais ne pas atteindre la moyenne quinquennale (2017-2021), avec d’importantes disparités au sein des pays résultant des sécheresses et des températures élevées enregistrées au cours des mois de printemps et d’été.
La saison viticole 2022 a débuté sans encombre en l’absence de gelées printanières. Mais cette année restera surtout marquée par un important déficit hydrique sur la période estivale.
Début juillet s’est déroulé à Cortina d’Ampezzo en Italie, le colloque VinoVip qui a fait le point sur les « nouvelles compétences » dans la viticulture. Eugenio Sartori, DG de VCR, a présenté les grandes tendances variétales en Europe ainsi que les nouveaux cépages résistants.
L’IOC, l’Institut Œnologique de Champagne, et la famille Goffin, du Domaine des Hêtres, à Berloz sont partenaires dans un projet de dépôt pour les produits œnologiques et le ramassage des échantillons à analyser.
Les vendanges 2022, qui ont déjà débuté dans l’Hérault ou en Haute-Corse, s’annoncent une nouvelle fois précoces, placées sous le signe d’une sécheresse historique qui pourrait entamer le potentiel d’un millésime annoncé prometteur.
Grêle, sécheresse, inondations… Le climat est devenu un enjeu majeur pour les agriculteurs en général, et pour les viticulteurs en particulier. Tous peuvent perdre une année d’efforts en quelques minutes. En Belgique, le projet EMRWINE propose quelques pistes pour développer des pratiques durables.
Clôturons cette mini-tournée en visitant deux jeunes arboriculteurs qui ont opté pour la vigne dans cette région de Basse-Meuse. Une inspiration venue du succès de la coopérative Vin de Liège à Oupeye.
Cap à présent sur Oupeye et Visé, pour la visite des deux parcelles de Samuel Deuse, un des plus jeunes producteurs de Wallonie…
À quelques kilomètres des Marnières, mais toujours à Dalhem, Xavier Regout travaille dans l’arboriculture depuis bientôt trente ans. Avec son ami Nicolas Haegelsteen, il vient de planter deux hectares de vignes pour produire des vins rouges. Un projet original.
Si le Limbourg est l’une des principales régions fruitières d’Europe, la Basse-Meuse liégeoise est elle aussi une grande productrice de pommes et de poires, même si sa production est moindre. Cela a même amené la commune d’Oupeye à s’autoproclamer « Capitale wallonne de la fruiticulture » il y a une quinzaine d’années. Mais la conjoncture a changé, le secteur est confronté à de grandes difficultés, d’une part avec l’arrivée de la Pologne dans l’UE en 2004 – un pays aujourd’hui en surproduction fruitière de 115 ou 120 % – mais, surtout, avec l’embargo russe de 2014 sur les exportations de poires notamment.
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