Le projet Copropig: une pomme par jour peut-elle garder nos porcs en forme tous les jours?











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Grâce à la cryogénisation du sperme de verrats, les provinces de Liège et du Brabant Wallon avec le concours de l’Association wallonne de l’élevage (AWE) espèrent sauver le porc piétrain, considéré comme le blanc bleu belge bovin. Une mesure nécessaire à l’heure où il ne reste qu’une centaine de truies de cette lignée, prisée à travers le monde pour ses qualités viandeuses.

Si le porc piétrain jouit d’une énorme réputation à l’international, chez nous, ce patrimoine immatériel agricole risque de disparaître. Seuls 10 éleveurs perpétuent l’élevage de ce fleuron wallon, dont l’effectif ne cesse de régresser année après année ! Les collèges provinciaux du Brabant wallon et de Liège en collaboration avec l’Association wallonne de l’élevage, ont lancé, le 2 juin, le programme Belgian Pietrain qui vise la préservation de ce patrimoine.

La direction de l’abattoir de Tielt (Flandre occidentale) entend redorer son image en proposant une opération portes ouvertes tout au long du mois de septembre.

Le 25 mai s’est tenu le traditionnel concours Piétrain de Jodoigne. Sur la quarantaine de porcs inscrits, 37 étaient présents. Retrouvez ci-après les champions de l’événement.

Comment ne pas s’intéresser à un marché potentiel de plus d’un milliard de consommateurs. La Chine attire toutes les convoitises. Notre pays n’est pas en reste, qui, fort d’un premier succès dans le secteur porcin, se verrait bien y prendre une part des exportations de viande bovine. La visite d’un élevage BBB en Hesbaye que viennent d’effectuer le ministre chinois de l’Agriculture et l’ambassadeur du géant asiatique en Belgique, sous la conduite du ministre Borsus, fait partie des multiples contacts qui peuvent mener au terme de plusieurs années à la signature d’accords commerciaux majeurs.







L’organisation de défense des animaux Bite Back a manifesté samedi devant le nouvel abattoir d’Oevel, en province d’Anvers, dont elle réclame la fermeture dans la foulée des révélations sur les abus commis à l’abattoir de Tielt.

Ce qui s’est passé à l’abattoir de Tielt fait grand bruit en Flandre. De telles pratiques sont en effet indéfendables sur le plan éthique, explique Stef Aerts, professeur d’éthique dans une Haute école à Sint Niklaas. « C’est manifestement de la désinvolture par rapport à la loi. Tant et si bien qu’elle relève d’un problème bien plus profond. Nous traitons le marché de l’alimentation comme s’il s’agissait de consoles de jeux ou de stylos… C’est une grave erreur ! »

L’abattoir de Tielt va reprendre ses activités jeudi, a confirmé son CEO Thomas De Roover De Brauwer. Celui-ci a reçu le feu vert de l’administration du ministre flamand du Bien-être animal Ben Weyts (N-VA). L’abattoir avait fermé le 24 mars en raison d’images tournées au sein de l’établissement faisant état de mauvais traitements sur les animaux.

Ce 28 mars, le premier Groupement de producteurs de porcs bio de Wallonie « Gp porcs bio », fruit d’une initiative de l’Union des agrobiologistes belges (Unab), a été inauguré à Ciney en présence du ministre wallon de l’Agriculture, René Collin. Celui-ci compte déjà 18 membres-éleveurs.

L’abattoir de Tielt, au sein duquel ont été enregistrées des images de maltraitance animale, avait sollicité une extension de son site, rapporte mardi la presse flamande. Il est aujourd’hui provisoirement fermé à la suite de la diffusion des images de maltraitance.
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