Porcs : les multiples dimensions du bien-être animal

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLe ministère américain de l’Agriculture (USDA) a confirmé, fin juillet, deux foyers de peste porcine africaine en République dominicaine, dans deux fermes de basse-cour des provinces de Sánchez Ramírez et de Montecristi.
Connue de bien des amateurs de salaisons, la société Marcassou s’est longtemps battue pour que le jambon et le saucisson d’Ardenne puissent bénéficier de l’appellation « Indication géographique protégée ». Aujourd’hui, l’entreprise souhaite garantir aux consommateurs que ses produits sont fabriqués à partir d’une viande locale issue de porcs élevés dans le strict respect du bien-être animal. Ces deux engagements se traduisent par la création du label « Le cochon bien-être ».
L’élevage de mâles entiers se veut être l’alternative à la castration des porcelets la plus respectueuse du bien-être animal et de l’environnement. Elle suscite toutefois encore de l’inquiétude quant à la qualité de la viande. Un certain nombre de facteurs sont en effet susceptibles d’influencer les concentrations en scatol et androsténone, molécules responsables des odeurs dans la viande, et d’autres paramètres de qualité et de performance. Certains aliments tels que l’amidon cru de pomme de terre ou la chicorée peuvent limiter le risque d’odeur due au scatol. La race a également un impact.
Le président philippin Rodrigo Duterte a déclaré l’état de catastrophe nationale pour un an en raison d’une épidémie de peste porcine africaine (PPA), a annoncé mardi le gouvernement. Cette crise a entraîné des pertes de plus de deux milliards de dollars pour le secteur.
La crise de la peste porcine africaine, d’une part, et les mesures prises pour éviter la propagation du Covid-19, d’autre part, ont entraîné une dégringolade des prix de vente dans le secteur porcin. Face à ce constat, la Wallonie débloque un budget de 5,5 millions pour accorder aux éleveurs une indemnité de 530 € par truie.
Pour la première fois en Belgique, une étude financée par la Wallonie s’est intéressée à un défaut très particulier de qualité de la viande de jambon appelé « viande déstructurée ». Une étude globale vient d’être publiée tandis qu’un guide pratique à l’attention des acteurs de la filière est en préparation.
La Commission européenne a communiqué lundi avoir approuvé sous le régime assoupli des aides d'État un nouveau paquet d'aides prévu pour les éleveurs porcins de Wallonie.
Depuis septembre 2018 et l’arrivée en Gaume de la peste porcine africaine (PPA) chez les sangliers, le Gouvernement de Wallonie a pris de nombreuses mesures et plusieurs actions ont été menées sur le terrain en vue de lutter contre la maladie et l’éradiquer de notre territoire.
C’est en tout cas ce qu’estime le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski.
Paradoxalement, alors que les éleveurs de porcs écoulent leur marchandise à bas prix, la viande se vend de plus en plus cher dans les rayons des supermarchés. Or «nous voulons une répartition équitable des marges», disent les agriculteurs.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement