Secteur sucre: la Commission s’en tient à l’autorégulation

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLa société indienne Petiva, à l’origine d’un sucre 100 % naturel et sans calories à base de betteraves, compte investir, à terme, quelque 150 millions d’euros à Seneffe où 75 emplois directs pourraient être créés, indique ce mercredi l’Awex, l’agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers.
Selon les estimations réalisées par la Raffinerie Tirlemontoise et Iscal Sugar, 85 % des betteraves étaient semées en Belgique au 22 avril.
La société coopérative destinée à construire et à exploiter la sucrerie de Seneffe a été constituée. C’est une étape de plus franchie dans le développement du désormais ancien « Projet Serres » qu’il faut aujourd’hui appeler la « Coopérative des Betteraviers Transformateurs SCRL » ou CoBT.
Dimanche soir, 8 avril, les sucriers du pays estimaient à 7,5 % de la surface totale des betteraves sucrières la proportion des semis enfin engagés en Belgique.
Bien que les prévisions météorologiques soient encore incertaines, la période plus sèche annoncée laisse entrevoir la possibilité de commencer les semis. L’Irbab recommande néanmoins de ne pas se précipiter car les erreurs de semis ne peuvent pas être récupérées. L’institut dispense aussi quelques conseils pour le réglage des machines et de la densité de semis.
Forte de l’expérience de ses sociétés sœurs membres du groupe Südzucker qui cultivent des betteraves bio depuis plusieurs années, en Allemagne et en Autriche, la Raffinerie Tirlemontoise entend lancer rapidement la culture de betteraves « bio » dans notre pays.
La Commission européenne entend organiser lors de la réunion des 22 et 23 mars du comité permanent sur les produits phytosanitaires un vote sur sa proposition de restreindre encore un peu plus l’usage des trois insecticides néonicotinoïdes (imidaclopride, clothianidine et thiaméthoxame) dont la nocivité pour les abeilles a été confirmée par un nouveau rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Ladite institution souhaite limiter l’usage de ces molécules aux seules cultures sous serres permanentes. Mais une dérogation pourrait être accordée à la betterave sucrière, espèrent les professionnels.
L’Irbab propose un test simple pour contrôler la germination des graines non utilisées l’an dernier.
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