Economie

À l’heure où a sonné la fin de son mandat de commissaire européen à l’Agriculture,  Janusz Wojciechowski a publié une version préliminaire de son bilan. Face aux critiques qui ont émaillé son action et à son faible poids politique au sein du collège, le Polonais tente de réhabiliter ses accomplissements, notamment dans la gestion de crise.

S’il est souvent question de colère à l’évocation du secteur agricole, c’est notamment parce que l’on n’a pas hésité à transformer ses principaux acteurs en ennemis de notre société dont la survie de l’économie et de la population qui la composent repose pourtant sur leurs épaules. Y a-t-il, dès lors, encore de la place pour une humanité agricole ? Rassembler ce qui est épars et agir ensemble sont sans aucun doute des éléments de la réponse. Ils ont été évoqués dans le cadre de la séance inaugurale de la dernière Foire de Libramont.

Patron d’une entreprise d’insémination artificielle, secrétaire général de la fédération du commerce de bétail et de viande, Benoît Cassart est avant tout éleveur de Blanc Bleu-Belge à Porcheresse. Élu en tant que représentant du MR à l’issue du scrutin européen de juin dernier, Il est désormais eurodéputé au sein du groupe centriste et libéral Renew et compte bien jouer le rôle de trait d’union entre les acteurs du monde agricole et l’hémicycle européen.

Les produits alimentaires belges semblent avoir le vent en poupe auprès de notre population. C’est en tout cas ce que démontre l’enquête d’iVOX, réalisée à la demande de la fédération des entreprises alimentaires belges (Fevia). Sur un échantillon de 1.000 Belges, 72 % des personnes interrogées indiquent, en effet, qu’elles achètent consciemment des produits alimentaires et boissons belges pour soutenir l’économie locale. Pour 84 % d’entre eux, ce mode de consommation contribue même à un avenir durable.

La très discutée loi sur la restauration de la nature a finalement été publiée. Les États membres doivent maintenant préparer d’ici deux ans des plans nationaux qui n’épargneront pas le secteur agricole.

Quoi de mieux que de profiter des moissons à l’Abbaye de Bonne Espérance pour mettre en avant ce que notre agriculture d’aujourd’hui fait de mieux pour préserver notre environnement, la biodiversité tout en nous fournissant une alimentation de qualité...

Les États membres ont validé, en juillet dernier, des propositions de la commission européenne visant à débloquer une enveloppe de 77 millions € provenant de la réserve agricole de 2024.

Anne-Catherine Dalcq vient d’enfiler le costume de ministre wallonne de l’Agriculture. Une nomination qui enthousiasme le secteur et ses acteurs désormais représentés par l’une des leurs. Bioingénieure, docteure en sciences agronomiques, déjà rodée aux joutes politiques régionales et européennes, elle est avant tout une agricultrice bien décidée à faire avancer les dossiers qui atterrissent sur son bureau à l’aube de cette nouvelle législature.

Entre la baisse de production en Italie, le dynamisme des exportations pour l’Espagne et la Pologne, et le retour de la consommation en Allemagne après une année 2023 particulièrement morose, les cours des jeunes bovins sont supérieurs à leur niveau de l’an passé chez tous nos voisins européens, sauf en France où ils ont repris leur baisse saisonnière.

Les eurodéputés ont décidé, en juillet, de renouveler leur confiance à la présidente sortante de la commission à une majorité plus importante que celle réunie en 2019 alors que tous les observateurs lui prédisaient une élection difficile. Critiquée pour la mise en œuvre du Pacte Vert et réélue grâce au soutien des écologistes, l’Allemande va devoir plus que jamais composer avec des forces contraires au sein de l’hémicycle européen.