Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLes baisses prononcées des collectes française, allemande et néerlandaise ont eu raison de la dynamique connue par l’UE-27 depuis juillet 2019 et de ses 18 mois consécutifs de croissance ininterrompue. La collecte de l’UE-27 a ainsi reculé de presque 1 % en janvier 2021, soit sa plus forte baisse depuis 2 ans.
Dans une tribune, vingt ministres de l’Union soutiennent cette mesure « climatique ».
Chez nos voisins français, une centrale d’achat a été récemment lancée à l’initiative des Coopératives d’utilisation de matériel agricole, « en réaction à la hausse croissante des prix des équipements ».
23 mars : grand rassemblement paysan à Bruxelles, voilà ce qu’annonçait votre Sillon les semaines précédant la manifestation tristement célèbre du 23 mars 1971. Rien ne laissait présager une telle débâcle… Pas si sûr ! Quand on parcourt les archives de ce début d’année 1971, on sent bien que la colère couve mais aussi le désespoir et la résignation. 50 ans après, il est troublant de constater que rien n’a vraiment changé.
Voici 50 ans, le 23 mars 1971, pas moins de 100.000 fermiers se sont regroupés à Bruxelles pour laisser éclater leur colère. Dans leur ligne de mire : le plan Mansholt, du nom du commissaire européen à l’Agriculture de l’époque, qui entendait réformer leur profession en profondeur.
Les producteurs de lait membres de l’European Milk Board (EMB) exhortent la présidence portugaise du Conseil, les États membres de l’UE et la Commission à mettre à profit une semaine cruciale pour la réforme de la politique agricole commune. « Ancrez des instruments de gestion de crise efficaces et une meilleure position sur le marché dans la pac ! », demandent-ils.
Réunies dans le collectif Stop Ceta-Mercosur, 450 associations et ONG demandent aux gouvernements d’abandonner l’accord entre l’UE et le Mercosur, qui doit encore être ratifié par les Vingt-sept.
Pour la Commission européenne la situation sur la plupart des marchés agricoles de l’UE est rassurante, malgré les difficultés rencontrées ces derniers mois. Un constat que ne partagent pas les parlementaires européens.
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont de nouveau progressé en février (+2,4 % en un mois et +26,5 % en un an), pour le 9e mois consécutif, portés par la hausse des cours du sucre et des huiles végétales, selon le bulletin publié début mars par la Fao.
Le Parlement européen s’est prononcé en faveur de la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’UE s’appliquant aux secteurs déjà couverts par le système d’échange de quotas d’émissions, excluant donc l’agriculture. Le secteur agricole souhaite que les engrais ne soient pas non plus concernés.
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