«Les pisciculteurs wallons sont des ingénieurs de l’eau»

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Voir l'offre d'abonnementChaque élevage est différent et chaque détail compte. Économiquement, il est aujourd’hui primordial de proposer aux agriculteurs les meilleurs outils d’analyses nécessaires au maintien de l’équilibre sanitaire de leur cheptel. C’est notamment le cas du scanner métabolique, proposé par l’Arsia, soit un support qui permet de prendre une photo métabolique générale du troupeau laitier, et d’estimer de cette manière les bovins à risque.
Entre 20 et 25 loups répartis sur trois territoires situés dans les Hautes-Fagnes et dans l’Eifel vivent actuellement en Wallonie, selon les chiffres livrés lundi par la ministre wallonne de l’agriculture et de la ruralité, Anne-Catherine Dalcq.
La ministre wallonne de l’Agriculture, Anne-Catherine Dalcq (MR), a rencontré ce jeudi après-midi les syndicats agricoles pour leur présenter le dispositif de soutien financier rapide qu’elle soumettra prochainement, sans doute la semaine prochaine, au gouvernement afin de soutenir les éleveurs touchés par la maladie de la langue bleue.
Olivier Dupire est agroéconomiste au sein de la chambre d’agriculture française. Invité à l’Arsia, cet expert a partagé ses observations, ses constatations, mais aussi ses perspectives concernant la situation de l’élevage en France. Un secteur avec ses propres particularités, qui, comme en Belgique, doit faire face au challenge de la transition écologique sans faire l’impasse sur la performance.
Combien de jeunes bovins souffrent de blessures au pied ? Quelles sont les races les plus impactées ? C’est notamment à ces questions que répond le projet Feedlame lancé en 2023 par l’Institut de l’élevage français. Au total, 8.000 pieds ont été examinés post-mortem. Sur cet échantillon, les résultats sont sans appel puisque 95 % de ces animaux en fin d’engraissement présentaient au moins une lésion podale !
Au 30 septembre dernier, 1.765 exploitations agricoles wallonnes étaient touchées par la fièvre catarrhale - ou maladie de la langue bleue - sur un total de 3.636 foyers confirmés en Belgique, a indiqué jeudi, en commission du parlement wallon, la ministre régionale de l’Agriculture, Anne-Catherine Dalcq.
À la ferme Laval Dreams, près de Rennes, la race Normande est reine. Jean-Michel Arondel y élève 110 vaches et environ 125 génisses. Une partie de la production laitière et de viande est vendue directement dans leur petite boutique. Charcuterie, tomme, camembert, fromage blanc… sans oublier les incontournables lait et beurre, il y en a pour tous les goûts. Pour en savoir plus sur cette exploitation en polyculture-élevage, direction Amanlis, un village breton situé non loin de Rennes, où se tenait le salon Space.
L’annonce par le numéro un mondial du lait Lactalis de la réduction progressive de près de 9% de ses volumes collectés en France a été dénoncée jeudi comme «une déflagration» par les éleveurs, déjà soumis à rude épreuve.
Plusieurs dizaines d’éleveurs ovins de la Fugea (Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs) ont mené une action mercredi matin devant le siège du gouvernement wallon à Jambes pour attirer l’attention sur les dégâts causés par l’épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) qui sévit depuis deux mois dans les élevages de ruminants wallons. Face à cette situation, les éleveurs réclament aux autorités des «actes forts».
Les représentants des États membres de l’UE se sont mis d’accord pour rétrograder le statut de protection des loups, considéré comme « une menace croissante » pour l’élevage pastoral, le tourisme et les communautés rurales. Au grand dam d’organisations de défense de la nature.
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