L'Allemagne lève ses mesures contre la propagation de la fièvre aphteuse











Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnement
Alors que 2024 a été marquée par la fièvre catarrhale ovine, 2025 risque, une nouvelle fois, d’être une année sous haute tension dans les étables. MHE, FCO3, FCO8… tous ces acronymes font désormais partie du quotidien des éleveurs qui en paient encore durement les conséquences. Dès lors, comment protéger au mieux les animaux face aux maladies ? Tous les experts s’accordent sur un fait : la vaccination est la clé. Toutefois, ce traitement ne sera véritablement efficace que sur des troupeaux en bonne santé. Léonard Théron, vétérinaire, explique les différentes pistes pour une protection optimale.

Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté en France « dans un élevage de volailles domestiques » à La Poterie-Mathieu, en Normandie. « Hautement pathogène », ce foyer d’influenza aviaire, détecté vendredi, nécessite « des mesures d’éradication immédiates » des volailles concernées, selon un arrêté mis en ligne samedi sur le site de la préfecture de l’Eure.

La convention « Pax Veterinaria » entrera en vigueur le 1er janvier. Elle introduit des améliorations pour garantir l’expertise et la rémunération des vétérinaires chargés de mission pour l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (Afsca).

Le Petite Caille s’insère dans un projet plus global qui est celui de la ferme familiale Dewaele à Thiméon. À sa tête, un trio de choc : Loïc, son frère, Kevin, et sa belle-sœur, Florence. L’exploitation est active en grandes cultures, élève des Blanc-Bleu Belge et propose aussi des activités à la ferme.

Depuis quatre ans, des petits oiseaux aux formes rondes, voisins de la perdrix, ont pris leurs quartiers dans la ferme Dewaele à Thiméon et régalent de leurs œufs et de leur viande les gourmands de la région.







Difficile à imaginer, mais c’est sur les hauteurs d’Andenne que naissent chaque semaine des milliers de poussins. En moyenne, 200.000 battent des ailes pour la première fois derrière les murs de l’Œuf d’or. Ce couvoir, unique enWallonie, a vu le jour pour répondre à la demande de volailles alternatives, soit élevées durant plus de 56 jours. De leur conception à leur éclosion, ces futurs poulets de chair ont déjà entamé un véritable parcours de vie avant même de sortir de leur coquille.

La commission de la Santé de la Chambre a adopté mardi une proposition de loi du MR rendant obligatoire, à partir du 1er janvier 2025, la vaccination des bovins et des ovins contre la fièvre catarrhale, connue également sous le nom de « maladie de la langue bleue ». Plus précisément, il s’agit de vaccins contre la langue bleue (sérotype 3 et 8) et la MHE (maladie hémorragique épizootique).

Malgré une forte concurrence parmi les thèmes, l’intergroupe dédié à l’élevage durable, qui était proposé par l’eurodéputé wallon Benoît Cassart, voit officiellement le jour après avoir obtenu le soutien du bureau du parlement européen.

L’Union professionnelle vétérinaire (UPV) conseille vivement aux éleveurs de prendre contact avec leur vétérinaire pour planifier les vaccinations, anticiper les commandes de vaccins et enregistrer les injections déjà effectuées contre la fièvre catarrhale ovine et la maladie hémorragique épizootique.

Les agriculteurs renforcent leur engagement en faveur de la durabilité, selon le rapport annuel de MilkBE. En effet, un éleveur adopte, en moyenne, 22,5 initiatives durables (sur les 42 possibles), contre 20,6 en 2023. La production propre d’énergie verte et l’augmentation de la longévité des vaches se révèlent les mesures les plus populaires.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement