Les exploitations à faible impact environnemental génèrent autant de revenus que les exploitations conventionnelles, selon une étude du Fonds mondial pour la nature (WWF) sur les filières d’élevages bovins en Wallonie. L’organisation appelle donc les décideurs politiques wallons à réorienter les aides de la Politique agricole commune (PAC) et à soutenir la transition vers des modèles agricoles extensifs favorisant le pâturage.
Dans le contexte du retour récent du loup sur notre territoire, la Wallonie s’est dotée d’un premier « plan loup » le 19 juin dernier (disponible sur www.reseauloup.be). Ce retour soulève naturellement un certain nombre de préoccupations, en particulier dans le secteur de l’élevage. Voici l’occasion d’extraire les mesures clés de ce plan destiné à « favoriser une cohabitation équilibrée entre l’Homme et le Loup », mais aussi de faire le point sur la situation « loup » au terme de l’été.
Des contrôles APL sont effectués chaque année par l’Administration entre le 15 octobre et le 30 novembre afin de vérifier l’efficacité environnementale des pratiques agricoles. Tout agriculteur exploitant en zone vulnérable peut être contrôlé de manière aléatoire.
Opter pour un robot de traite présente des avantages en matière de confort et de réduction de la pénibilité du travail. Toutefois, outre l’investissement, l’installation d’un tel appareil implique de nombreux changements dans la conduite du troupeau et peut impacter durablement le fonctionnement de l’exploitation. Un aspect des choses qu’il ne faut pas négliger lorsque l’on conçoit son projet.
L’apparition de la peste porcine africaine en Allemagne donne des sueurs froides aux éleveurs de porcs qui voient les prix de la carcasse à nouveau s’effondrer.
Vendredi dernier, le ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, était à Champlon pour officialiser la reconnaissance envers « Les Saveurs d’Ardenne », une organisation de producteurs (OP) de viande bovine créée avec l’appui du groupe Colruyt.
Lors du Conseil européen des ministres de l’Agriculture, la Belgique a plaidé en faveur d’un meilleur soutien aux producteurs de protéines végétales afin de renforcer l'autonomie protéique de l'Union européenne et réduire sa dépendance aux protéines importées.
Le 24 septembre, la Belgian Feed Association (BFA) a présenté sa charte de durabilité. Celle-ci comprend 12 objectifs concrets pour les dix prochaines années concernant, entre autres, les émissions de méthane, la production de soja, l’utilisation d’antibiotiques et de sous-produits. L’Association passe ainsi à la vitesse supérieure dans ses efforts de développement durable et prend la position de leader au niveau européen.
Lors d’un conseil des ministres de l’Agriculture, les États membres ont fait part, le 21 septembre, de leurs doutes quant au respect par les pays du Mercosur du chapitre développement durable inscrit dans l’accord de libre-échange signé en juillet 2019.
Chaque élevage ovin peut avoir ou non une vision ou une méthode de travail particulière en ce qui concerne la période d’agnelage. Si on laisse la nature suivre son cours et que le bélier rejoint le troupeau toute l’année, la période de reproduction et de naissance s’étendra sur 4 à 5 mois, selon la race. Si certains élevages veulent des agneaux précoces, la plupart d’entre eux visent à obtenir le plus grand nombre d’agneaux par brebis et/ou à réduire au maximum ladite période.
Contexte du coronavirus oblige, tous les événements d’envergure ont dû être postposés. C’est le cas du Space, grand rendez-vous international de l’élevage, qui a toutefois tenu à livrer une version digitale de sa 34e édition du 15 au 18 septembre. Sur demande des exposants, l’opération Innov’Space s’est déroulée en présentiel sur le site du salon, à Rennes. L’occasion pour les organisateurs de fêter les 25 ans de leur vitrine de l’innovation.
Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement va bientôt percevoir les cotisations obligatoires pour le Fonds budgétaire pour la Santé, la Qualité des animaux et des Produits animaux.
En Wallonie, 50 millions d’animaux ont été abattus l’an dernier en vue de l’alimentation des consommateurs. En parallèle au travail mené pour améliorer la transparence, le contrôle et la formation dans les abattoirs, certains éleveurs souhaitent aujourd’hui développer un abattage à la ferme.
Les consommateurs pouvaient déjà identifier en un coup d’œil les restaurants servant de la viande bovine belge grâce au logo « Viande de bœuf belge, servie ici avec fierté ». Désormais, les restaurateurs pourront entrer facilement en relation avec les éleveurs prêts à les approvisionner, grâce à un annuaire dressé par les membres de l’Agrofront. De quoi favoriser encore les circuits courts, de la fourche à la fourchette !
Le Land de Brandebourg, qui entoure Berlin à l’est de l’Allemagne, a confirmé de nouvelles détections de sangliers sauvages atteints de peste porcine africaine, portant le total à 13 cas détectés.
Développer l’autonomie fourragère au sein des élevages wallons est gage de durabilité : pour l’environnement, pour la rémunération de l’agriculteur, mais aussi pour la qualité de la production et la transparence envers les consommateurs.
Dans les prairies pâturées et mixtes (pâturage et fauche), l’arrière-saison de pâturage doit être gérée avec attention. En effet, cette époque de l’année est une période sensible pour le lessivage du nitrate : le prélèvement d’azote par la végétation ralentit et les précipitations reprennent. L’azote non prélevé par le couvert prairial, présent dans le sol sous forme de nitrate, risque alors d’être entraîné par les eaux de pluie qui percolent vers les eaux souterraines. Plusieurs solutions existent afin de maintenir le niveau d’APL de sa parcelle (Azote Potentiellement Lessivable) à un faible niveau.
Une nouvelle condition est reprise dans le cahier des charges BCV (Belgian Controlled Veal), le système de qualité du secteur belge de la viande de veau : à partir du 1er janvier 2021, seuls les veaux nouveau-nés ayant le statut «
non IPI après examen virologique
» seront acceptés.
L’agriculture pourrait devenir le premier secteur « neutre climatiquement » dès 2035 et pourrait même contrebalancer les émissions d’autres secteurs via un système « robuste de certification », estime la Commission européenne.
Au moment où la Belgique entame les démarches pour retrouver son statut « indemne de peste porcine africaine », l’Allemagne est à son tour touchée par la maladie. La prudence est de mise pour éviter que le virus ne traverse la frontière.