Le Moulin de Tongrinne : du champ à la farine











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Les observations du réseau wallon, réalisées ce 12 mai, indiquent des stades très étalés : de la dernière feuille pointante (BBCH 37, 2/26 parcelles) à l’épiaison (BBCH 51, 2/26 parcelles) avec une majorité des parcelles dans la phase de gonflement de l’épi (BBCH 41-49, 22/26 parcelles).

Les températures élevées enregistrées la semaine passée ont permis aux froments d’accélérer leur croissance et leur développement. Dans les régions où des précipitations ont été observées, les précédentes fractions azotées ont enfin été valorisées.

La météo attendues dans les jours à venir sera favorable au développement des maladies foliaires. Dans ce contexte, l’observation, surtout des rouilles, est de mise.

Les conditions sèches de ces derniers jours n’attisent pas la progression des maladies. Dans la plupart des cas, le premier traitement est inutile. Les rouilles jaunes et brunes restent cependant à surveiller, principalement sur les variétés sensibles.

Le stade de la dernière feuille déployée est bientôt atteint en escourgeon. Un traitement fongicide, la dernière fraction azotée et un régulateur de croissance peuvent donc être envisagés dans les jours qui viennent.







Les froments du réseau d’observation se situent principalement au stade 1er nœud (BBCH 31, 16 parcelles sur 26). Certaines sont encore au stade épi 1 cm (BBCH 30) et d’autres, vont très prochainement atteindre le stade deuxième nœud (BBCH 32).

Faisons le point sur la croissance de l’escourgeon et sur le développement des maladies.

Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.

La septoriose et la rouille brune sont les maladies les plus régulièrement dommageables. De façon moins systématique, la rouille jaune peut occasionner d’importants dégâts par extension de foyers comme observé régulièrement depuis 2014. Ces trois maladies sont prises en compte dans la création des nouvelles variétés de froment dont certaines s’avèrent résistantes.

Le temps sec et ensoleillé de ces dernières semaines n’a pas contribué au développement des maladies. Voici la situation de ce mardi 8 avril.
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