Visites d’essais céréales et oléo-protéagineux

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Voir l'offre d'abonnementLes froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
La septoriose et la rouille brune sont les maladies les plus régulièrement dommageables. De façon moins systématique, la rouille jaune peut occasionner d’importants dégâts par extension de foyers comme observé régulièrement depuis 2014. Ces trois maladies sont prises en compte dans la création des nouvelles variétés de froment dont certaines s’avèrent résistantes.
Le temps sec et ensoleillé de ces dernières semaines n’a pas contribué au développement des maladies. Voici la situation de ce mardi 8 avril.
L’avancée des blés durs permet l’application d’une deuxième fraction d’azote mais également d’un régulateur de croissance. En ce qui concerne les maladies, les conditions sèches et ensoleillées ne favorisent pas leur développement.
Comme chaque année, des substances actives sont retirées du marché. Triazoles, strobilurines, SDHIs, tout le monde y passe. Voici les dernières informations concernant la révision de celles-ci.
Les escourgeons se situent désormais au stade redressement/ épi 1 cm (BBCH30) et il est doucement temps d’observer vos parcelles. Une intervention au bon moment est la clé d’une lutte raisonnée ! Deux stades phares (BBCH) sont à surveiller en escourgeon : le stade premier nœud (31) et le stade dernière feuille (39). À ces moments stratégiques, une observation attentive des parcelles permet d’identifier les maladies présentes et d’évaluer la nécessité d’une intervention ou non.
Avec l’arrivée du printemps, des symptômes de jaunisse nanisante de l’orge (JNO) sont observés dans certaines parcelles.
La pression en maladies varie selon les parcelles mais reste néanmoins faible. En cas de fortes infestations, un premier traitement peut être appliqué. Dans le cas contraire, il est recommandé d’attendre le stade dernière feuille étalée avant d’agir.
Dans l’ensemble, la situation que connaît l’épeautre est actuellement bonne, mais certains points méritent d’être détaillés.
La résistance à la verse est fortement liée à la résistance de la tige. C’est donc lors de la formation et l’élongation de la tige, entre les stades épi 1 cm et deuxième nœud qu’il convient d’être attentif.
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