Les exportations de céréales d’Ukraine presque aux niveaux d’avant-guerre selon Washington

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Voir l'offre d'abonnementLe système racinaire des épeautres est profond et lui permet pour l’instant de ne pas ressentir les effets de la sécheresse. Les cultures sont actuellement au stade premier nœud (BBCH 31) pour la majorité des emblavements. À ce stade, aucun apport d’engrais n’est requis et les désherbages sont généralement réalisés.
Les parcelles observées se situent entre les stades épis à 1cm (BBCH 30) et 2e nœud (BBCH 32). La majorité ayant atteint le stade 1er nœud (BBCH 31).
Avec le temps poussant des derniers jours, les triticales observés dans le réseau d’observation se développent bien et atteignent le stade 1er nœud (BBCH 31) dans les situations les plus avancées. C’est le bon moment pour réaliser le traitement régulateur de croissance surtout dans les situations à risque. Ce traitement contre la verse se justifie dans les situations où la variété est connue pour sa sensibilité à la verse, les reliquats azotés sont importants et/ou le peuplement est dense. La pleine croissance des cultures et les prévisions météo des prochains jours sont idéales pour faire ce traitement.
Les conditions météos actuelles sont favorables à la floraison du colza d’hiver. Les températures supérieures aux normales saisonnières et l’ensoleillement généreux ont stimulé le développement de
la culture.
Les épeautres poursuivent leur redressement. La majorité a atteint le stade BBCH 30 « épi 1cm ». À ce stade et à la faveur des conditions de croissance très favorables, l’application d’un régulateur est recommandée pour toutes les situations présentant un risque de verse (fertilisation supérieure à 120 unités, forte densité, terre riche et lourde).
Le retour d’un temps plus clément permet aux cultures de poursuivre leur croissance… et aux agriculteurs d’envisager les prochaines interventions, selon les situations rencontrées.
Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies Peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
En ce 5 avril, le CePiCOP fait l’état des lieux en cultures de céréales et avertit sur les opérations à envisager au retour du bon temps.
La volatilité des prix ne facilite pas les prises de décision en ce qui concerne la protection fongicide de l’escourgeon. Il n’est en outre pas coté sur Euronext, ce qui complique l’estimation du prix avant la récolte.
Les produits de protection des plantes (PPP) sont constitués d’une ou de plusieurs substances actives. Ces dernières définissent le spectre d’efficacité de chaque produit. Avant de pouvoir être présente au sein des produits formulés, chaque substance active doit être homologuée au niveau des autorités européennes.
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