Les analyses en pré-récolte pour s’assurer de la qualité et anticiper son allotement

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Voir l'offre d'abonnementGlobalement, le retour de températures plus douces est synonyme de reprise des infections en rouille jaune, septoriose et rouille brune en froment.
Le retour de températures plus clémentes permet aux froments de reprendre leur croissance et leur développement. Les variétés précoces semées au mois d’octobre ont déjà atteint le stade « dernière feuille pointante » (BBCH 37). L’application de la dernière fraction d’azote peut donc être envisagée pour ces parcelles.
La période de froid n’a pas été sans impact sur les parcelles dédiées à l’épeautre. En découlent les symptômes observés qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne découlent pas d’un cocktail de maladies.
Bien que la météo actuelle puisse entraver la sortie des pulvérisateurs, les maladies, elles, n’attendent pas. Il est donc temps d’envisager une protection complète du feuillage.
La période de froid touche à son terme et les prévisions météorologiques annoncent un retour aux normales saisonnières à partir de ce vendredi.
Après un week-end dédié aux plantations des betteraves et à l’application des régulateurs en céréales, nous voici de nouveau, coincés par la météo.
Les céréales poursuivent leur croissance, tandis que les maladies fongiques se développent. En escourgeon, les premières interventions, sur variétés sensibles, doivent être envisagées. En froment, l’observation guidera les décisions, tout en veillant à respecter les stades adéquats d’intervention.
Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
Les produits de protection des plantes (PPP) sont composés d’une ou de plusieurs substances actives qui définissent le spectre d’efficacité de chaque produit. Avant de pouvoir être incluse au sein de produits formulés, chaque substance active doit être homologuée au niveau des autorités européennes.
La volatilité des prix ne facilite pas les prises de décision en ce qui concerne la protection fongicide de l’escourgeon. Il n’est en outre pas coté sur Euronext, ce qui complique l’estimation du prix avant la récolte.
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