Produire davantage, mieux et plus «proprement» modifiera le profil des blés cultivés

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Je m'abonneLa surveillance de la jaunisse nanisante avec la diffusion d’avis hebdomadaires basés sur les observations effectuées dans un réseau d’une vingtaine de champs distribués sur toute la région céréalière reprendra dès la levée des premiers escourgeons.
Du côté de ces ravageurs, les dernières analyses font état d’une situation stationnaire au regard du précédent avis.
Le Coceral (commerce européen des grains) a révisé à la baisse, le 19 septembre, ses prévisions de récolte céréalière pour l’Union européenne en 2018 à 283,5 millions de tonnes (Mt) au total contre 299,1 Mt prévues en juin et 300,2 Mt en 2017.
Cette année, les froments n’ont pas été les plus affectés par les perturbations de la météo. Hormis les inévitables déceptions, les rendements et la qualité sont plutôt corrects.
Mouche grise, mouche des semis, pucerons et jaunisse nanisante de l’orge... L’arrivée de l’automne nous replonge dans l’attention à porter à ces «ennemis» des cultures céréalières, et aux possibilités de s’en prémunir.
Si les conditions sont bonnes, la patience est toujours payante. De fait, semer trop tôt en septembre n’est pas sans risques !
FranceAgriMer a estimé le 12 septembre l’export 2018-2019 de blé indigène à 8,5 Mt vers les pays tiers (contre 8,1 Mt l’an dernier), faisant part d’un « optimisme » des opérateurs
Pour le suivi de la mouche grise, les prélèvements d’échantillons de sol sont en cours, et les analyses ont livré leurs premiers résultats : quelques niveaux de ponte élevés sont observés dans l’est du pays.
Comme chaque année, le Cadco est en veille sur le risque lié aux ravageurs des céréales comme la mouche grise et les pucerons potentiellement vecteurs de la jaunisse nanisante de l’orge.