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Voir l'offre d'abonnementAprès une longue moisson interrompue par les fréquentes pluies durant près de 20 jours, et terminée depuis peu, le moment est venu de s’intéresser au semis de colza d’hiver. Cette culture aux atouts bien connus en tant que piège à nitrates et assurant une bonne couverture du sol contre l’érosion, permet aussi, dans le cadre de la nouvelle Pac d’application depuis le 1er janvier 2023, d’activer l’éco-régime « couverture longue du sol », à condition de couvrir au minimum 70 % des surfaces de cultures arables (d’hiver et de printemps).
En colza d’hiver, la campagne écoulée a connu d’importants contrastes en raison des conditions météorologiques fluctuantes : sol sec à l’implantation, printemps froid et humide, conditions sèches puis pluvieuses à la récolte… Avec pour résultats une récolte très hétérogène et des rendements inférieurs aux attentes.
Chaque espèce de légume est sensible à des maladies spécifiques. Les maraîchers spécialisés les connaissent et prennent les mesures préventives les mieux adaptées pour y faire face. Mais de nombreux professionnels, en particulier ceux qui ont développé la vente directe, cultivent une large gamme de légumes différents. Il est alors techniquement difficile de connaître toutes les maladies potentiellement importantes. Nous allons essayer de dégager quelques grandes lignes communes de lutte préventive contre les pathologies les plus fréquentes chez nous.
Bien que les semis de colza n’aient pas encore débuté, la lutte contre les insectes printaniers doit s’envisager dès maintenant et ce, par le biais de diverses pratiques visant à favoriser le développement des précieux alliés que sont les auxiliaires.
La production mondiale de blé devrait être moins abondante pour la campagne 2023-2024 du fait d'un repli de la production au Canada et en Europe, légèrement compensé par davantage de production en Ukraine, selon des estimations publiées le 12 août par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) dans son rapport mensuel "Wasde".
Dans son message du 10 août, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) insiste : « La pression des quatre maladies foliaires (cercosporiose, ramulariose, oïdium et rouille) qui sont suivies augmente ».
Les pluies systématiques et les faibles températures survenues fin juillet et début août, juste après la maturité des froments, constituent des conditions favorables, d’une part, au développement des mycotoxines comme la zéaralenone par les agents de type Fusarium et, d’autre part, au déclenchement de la pré-germination physiologique sur pied (même en condition non versée).
La commission a déjà présenté aux États membres les premières bases de son projet de règlement visant à renouveler l’autorisation du glyphosate dans l’UE – dont la licence actuelle expire le 15 décembre.
En maraîchage diversifié, nous sommes parfois confrontés à des difficultés de maintien de bonnes structures de sols et de maîtrise de l’enherbement.
C’est peut-être une déclinaison du bon sens paysan, sûrement une initiative originale et favorable à l’environnement. Des collecteurs d’urine humaine ont été installés dans trois blocs sanitaires de la Foire agricole de Libramont. Le but ? Recycler ce liquide organique et en faire des « biostimulants » susceptibles d’être utilisés dans l’agriculture, en remplacement d’engrais chimiques.
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