Betteraves sucrières: levées hétérogènes et surveillance des pucerons











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Faisons le point sur la croissance de l’escourgeon et sur le développement des maladies.

La culture colore un peu plus les paysages et attire également les insectes. Quand on ne se soucie plus des méligèthes, c’est au tour des charançons des siliques à surveiller. Ils sont déjà là, sans doute à cause des bonnes températures ! Ils arrivent très tôt, peut-être une conséquence du réchauffement climatique ? Comme quoi, les insectes s’adaptent aussi, en ne regardant pas le calendrier mais bien la nature !

Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.

« J’ai le sentiment que je rendrai une terre un peu plus verte pour mes enfants et les générations futures. Et cela, ça n’a pas de prix ! » Ces mots de Luc Hayois, agriculteur à Brugelette et membre du réseau Terraé, reflètent bien son engagement en faveur d’une agriculture plus durable et résiliente.

Les fermiers en diversification vers le maraîchage sont amenés à gérer la fertilisation de leurs parcelles en tenant compte de la mixité des productions. Ce seront les besoins des espèces cultivées qui feront la différence avec les grandes cultures. Par ailleurs, les objectifs et les moyens mis en œuvre diffèrent aussi de ceux destinés aux jardins potagers dont il fut question dans le précédent Sillon Belge.







Le réchauffement climatique transforme profondément le paysage agricole en Wallonie. De nouvelles cultures, comme la vigne, font leur apparition, bien que certaines années, comme 2024, restent difficiles. D’autres cultures, à l’image du maïs, gagnent du terrain dans des régions jusqu’alors peu favorables.

La septoriose et la rouille brune sont les maladies les plus régulièrement dommageables. De façon moins systématique, la rouille jaune peut occasionner d’importants dégâts par extension de foyers comme observé régulièrement depuis 2014. Ces trois maladies sont prises en compte dans la création des nouvelles variétés de froment dont certaines s’avèrent résistantes.

Dans moins de neuf mois, le recours au registre électronique d’utilisation des produits phytopharmaceutiques sera obligatoire, en lieu et place du format papier. Ce qui s’accompagnera de quelques nouveautés en matière d’information à consigner.

Le temps sec et ensoleillé de ces dernières semaines n’a pas contribué au développement des maladies. Voici la situation de ce mardi 8 avril.

L’avancée des blés durs permet l’application d’une deuxième fraction d’azote mais également d’un régulateur de croissance. En ce qui concerne les maladies, les conditions sèches et ensoleillées ne favorisent pas leur développement.
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