Diabrotica virgifera, plus communément appelé « chrysomèle des racines du maïs » est un insecte ravageur redoutable en culture de maïs. Il a fait l’objet, cette année, de plusieurs captures en parcelles de maïs par le Centre Pilote Maïs et le Cipf.
La commission confirme, dans son programme de travail pour 2022, son intention de réviser la législation sur l’utilisation durable des pesticides afin d’atteindre les objectifs fixés par le Pacte Vert.
Le fenouil de Florence est cultivé dans les pays méditerranéens et surtout en Italie. Depuis les années 1950, le tourisme a fait mieux connaître ce légume. Aujourd’hui, il existe une demande ponctuelle de fenouil produit localement, notamment en circuit court dans les fermes maraîchères diversifiées.
Ce n’est pas le film de Claude Autant-Lara tiré du roman éponyme de Simenon, mais une réalité agricole, celle du terrain, quand le corps lâche inopinément ou que la maladie frappe. Les choses de la vie, celles qui remettent en cause le quotidien, bousculent l’habitude et secouent les certitudes. Agriculteur à Ecaussinnes, Philippe Bottemanne les a expérimentées dans sa chair. Et a pu les surmonter grâce au Service de remplacement agricole.
BelFertil, l’association belgo-luxembourgeoise des producteurs d’engrais minéraux et de biostimulants, a célébré ses 50 ans le 13 octobre dernier, lors de la journée mondiale des engrais. L’occasion de dévoiler ses ambitions pour les prochaines années.
Encore peu connue, la culture de la silphie Abica Perfo se développe peu à peu sur notre territoire. Environ une vingtaine d’hectares lui seraient consacrés. Nicolas Havelange, importateur des semences pour la Belgique, entend accroître cette surface et mise sur les atouts que présente cette espèce pour y parvenir. Atouts que le Cipf s’attelle à confirmer à travers plusieurs essais.
Colruyt Group annonce la première récolte de blé panifiable bio du projet de filière belge. La céréale a été jugée de qualité suffisante pour être transformée en farine et servir à produire du pain bio. L’ensemble des pains bio belges produits grâce à cette récolte seront en vente chez Bio-Planet à partir de début décembre.
Malgré des conditions météorologiques difficiles (fortes pluies et sécheresse selon les zones), la production céréalière totale de l’UE pour 2021/2022 devrait s’élever à 292,2 Mio t.
Pour rappel, la pré-demande pour les méthodes Agro-environnementales et climatiques (MAEC) doit être introduite avant le 31 octobre. Certaines cultures considérées comme cultures à faible pression environnementale sont éligibles sous certaines conditions.
Au cours de la semaine précédente, le colza d’hiver a bénéficié de quelques belles journées automnales avec un bon ensoleillement et des températures de saison. Les premières gelées ont toutefois fait leur apparition. Les journées pluvieuses accompagnées de vent tempétueux ont empêché les vols d’insectes.
Les conditions climatiques en demi-teinte de la dernière semaine ont tout de même permis un progrès du maïs ensilage de l’ordre de 2 % de matière sèche en moyenne en Ardenne. Les plus fortes progressions sont observées dans les parcelles gelées…
Afin de soutenir les producteurs bio wallons, et faire connaître et apprécier les pommes de terre issues de l’agriculture biologique, l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (Apaq-W) mène, tout au long du mois d’octobre, une campagne digitale d’information sous le nom : « Les pommes de terre bio, c’est mon choix ».
L’automne permet au colza d’hiver de se développer. La majorité des champs de colza suivis dans le cadre du réseau d’observation a atteint ou dépassé 5 feuilles. La croissance est dynamique pour les colzas qui ont 6 feuilles jusqu’à 8 feuilles, avec un pivot racinaire bien développé. Les plus petits colzas restent freinés dans leur développement. Les hétérogénéités entre champs et à l’intérieur de ceux-ci sont actuellement bien visibles.
Actuellement, aucune variété utilisée en grain humide ne présente le point noir dans les parcelles observées. Les maïs grain ont quant à eux un retard de 10 points d’humidité.
Dans son édition de septembre, le Livre Blanc des céréales fait le point sur les recommandations et les moyens disponibles pour éviter le salissement des cultures céréalières avant l’hiver.
Les conditions climatiques de la dernière semaine ont permis un bon progrès du maïs ensilage de l’ordre de 2 à 3 % de matière sèche dans les régions les plus favorables du sud du sillon Sambre-et-Meuse.
La production du chicon est très dépendante de la qualité des racines. La qualité des racines est elle-même largement influencée par la réussite du semis.
En tirant au maximum profit des prévisions météorologiques saisonnières, les agriculteurs et les décideurs politiques peuvent améliorer les rendements du blé mais aussi les politiques d’aides publiques.
À cette période de l’année, le maïs constitue de très loin le plus grand réservoir de virus de la JNO et des pucerons vecteurs de ce virus. La proximité des champs de maïs, et leur récolte à côté de champs de céréales qui ont déjà levé, constituent des facteurs aggravants d’infestation.
Les journées actuelles sont bien celles de l’automne avec une alternance de journées ensoleillées et de journées nuageuses et pluvieuses, avec des températures de saison c’est-à-dire fraîches. Quelques gelées nocturnes ont déjà été relevées, sans dégât à la culture de colza ni sur les insectes.
L’inauguration de la plateforme agrométéorologique wallonne Agromet.be, le 24 septembre dernier, signe l’aboutissement d’une recherche répondant à un besoin de plus en plus pressant de disposer de données en temps réel qui soient adaptées aux spécificités du secteur agricole afin d’aider ses acteurs dans leurs choix phytotechniques.