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Voir l'offre d'abonnementComme chaque crise agroalimentaire, ce nouveau scandale sanitaire fait couler beaucoup d’encre. Et la question qui se pose le plus pour le moment est de savoir pourquoi une perquisition n’a eu lieu que le 28 février 2018, alors que des fraudes ont été signalées en septembre 2016. Et comme à chaque fois, chacun se refile la patate chaude en essayant de se montrer moins coupable que les autres. Pendant ce temps-là, ce sont les éleveurs – bien innocents, eux ! – qui payent, malgré quelques aides et soutiens bienvenus.
Le Blanc Bleu Belge est largement la viande préférée des Wallons, devant la limousine, le bœuf irlandais, argentin, ou la blonde d’Aquitaine, ressort-il d’un test réalisé à l’aveugle en février – soit avant l’affaire Veviba – à la demande de l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W).
La dernière série de négociations sur le volet commercial de l’accord d’association entre l’UE et le Mercosur, du 21 février au 2 mars à Asunción, n’a pas permis de parvenir à un compromis.
Les indépendants victimes de la fermeture partielle de l’entreprise Veviba pourront reporter d’un an, sans majoration, leurs cotisations sociales de l’année 2018, a décidé le ministre des Indépendants Denis Ducarme.
Six mois seulement après la crise des œufs contaminés au fipronil, un nouveau scandale frappe les éleveurs belges. Probablement par appât du gain, Veviba s’est livrée à de douteuses pratiques, faisant vaciller l’ensemble de la filière bovine. Heureusement, les éleveurs – totalement innocents ! – conservent la confiance des consommateurs. Les organisations syndicales, elles, montent au créneau et demandent davantage de transparence.
«Des réformes auront lieu au sein de l’Agence fédérale de sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) afin de mettre fin à certains «déficits» en matière de contrôle et de transmission de l’information»
Le ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme et l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ont décidé de procéder au retrait des agréments de l’entreprise Veviba de Bastogne.
Dans un contexte de crise profonde de la filière viande bovine, le ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme a rencontré, vendredi dernier, au siège de l’Elevage des Neuf Maisons, de nombreux acteurs de terrain – éleveurs, représentants du commerce et de l’exportation de bétail et de viande, Herd-book, syndicat – . L’heure est grave, les prix sont au ras des pâquerettes et les négociations entre l’UE et le Mercosur font froid dans le dos.
En 2017, en moyenne 26,12 millions d’animaux ont été abattus par mois, selon les chiffres des abattages de 2017 publiés par Statbel, l’office belge de statistique. Sur l’ensemble de l’année 2017, 10,95 millions de porcs ont été abattus, soit une légère baisse de 2 % par rapport à 2016. Cette année-là, une baisse de 6 % avait déjà été constatée par rapport à 2015.
Une étude réalisée à la demande de plusieurs organisations françaises de producteurs de lait, en collaboration avec l’European Milk Board (EMB), évalue à au moins 45,14 centimes le coût de production, rémunération comprise, d’un litre de lait en France. L’étude a été rendue publique vendredi à l’occasion du Salon de l’Agriculture à Paris.
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