Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLes prix des JB finis se sont redressés en Pologne, où la production plafonne, et en Espagne qui a profité du Ramadan pour intensifier ses exports vers les pays tiers. La faiblesse de l’offre en Allemagne continue de soutenir les cours bien que la baisse saisonnière soit amorcée. Seuls les prix des mâles italiens restent atones.
L’offre est toujours limitée en Europe comme en Océanie, face à une demande mondiale soutenue. En Nouvelle-Zélande, la sécheresse automnale a ponctuellement stimulé les abattages, mais la demande chinoise est telle que cela n’a pas impacté le marché européen où les prix restent à de très hauts niveaux.
L’Argentine, l’un des plus grands exportateurs de bœuf au monde, a suspendu pour trente jours ses exportations de viande bovine dans l’espoir de contenir la flambée des prix sur son marché intérieur, a annoncé lundi le gouvernement.
Pour le Gouvernement wallon, l’accord UE-Mercosur est, en l’état, totalement inacceptable. Il est d’ailleurs bien déterminé à faire entendre sa position aux niveaux belge et européen. Plusieurs États membres partagent d’ailleurs les préoccupations exprimées par la Wallonie.
La crise de la peste porcine africaine, d’une part, et les mesures prises pour éviter la propagation du Covid-19, d’autre part, ont entraîné une dégringolade des prix de vente dans le secteur porcin. Face à ce constat, la Wallonie débloque un budget de 5,5 millions pour accorder aux éleveurs une indemnité de 530 € par truie.
La production laitière est un secteur pour lequel l’ambition européenne de porter la part du bio à 25 % d’ici à 2030 sera très difficile à atteindre.
Pour la première fois en Belgique, une étude financée par la Wallonie s’est intéressée à un défaut très particulier de qualité de la viande de jambon appelé « viande déstructurée ». Une étude globale vient d’être publiée tandis qu’un guide pratique à l’attention des acteurs de la filière est en préparation.
L’offre réduite dans les principaux bassins exportateurs tire les prix de la viande ovine. La production a baissé en Irlande, en raison de sorties d’agneaux tardives, et au Royaume-Uni, du fait de l’affaiblissement du cheptel ovin. En Océanie, les abattages ont été aussi ralentis en janvier 2021. Face à une demande internationale élevée, les cotations atteignent des niveaux records.
Les baisses prononcées des collectes française, allemande et néerlandaise ont eu raison de la dynamique connue par l’UE-27 depuis juillet 2019 et de ses 18 mois consécutifs de croissance ininterrompue. La collecte de l’UE-27 a ainsi reculé de presque 1 % en janvier 2021, soit sa plus forte baisse depuis 2 ans.
C’est en tout cas ce qu’estime le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski.
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