Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementSi les élevages porcins belges ont pu être préservés de la peste porcine africaine, la contamination a eu un impact sur leurs possibilités d’exportation. Pas moins de 29 pays ont imposé des restrictions à l’importation de viande de porc belge sur leur territoire. Aujourd’hui, le travail de l’Afsca et de son ministre de tutelle a permis la réouverture de la plupart des marchés fin de l’année 2021.
Au terme de plusieurs mois de négociations, Idelux a reçu une offre ferme de reprise du site de l’abattoir de Bastogne, d’une superficie de plus de 6 ha, comprenant des bâtiments sur plus 17.500 m².
Comme les agriculteurs, les fabricants d’aliments composés pour animaux ont rencontré quelques turbulences en 2021. Néanmoins, ils ont pu maintenir leur production à un niveau similaire à celui atteint en 2020. Une bonne nouvelle qui ne doit pas occulter les défis auxquels ils devront faire face dans les prochaines années.
Avec la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, les marchés ont clairement été impactés. Et celui de la viande notamment qui a vu deux grandes tendances se dessiner ! Benoît Cassart, secrétaire général de la Fédération du commerce de bétail et viande, revient sur ces mouvements de fonds qui font évoluer le visage de l’élevage wallon.
En janvier, le prix du lait dans l’UE-27 a atteint des niveaux inédits, dans le sillage de la flambée des cours des ingrédients laitiers. Cette envolée n’a pas encore permis de relancer la collecte, qui a de nouveau reculé en janvier. Le conflit en Ukraine pourrait entraver le redressement attendu de la production, en renchérissant le prix de l’aliment acheté.
En Europe, les anticipations d’abattage de jeunes bovins au second semestre 2021 ont entamé les disponibilités de 2022. L’année commence avec un manque d’offre et les prix restent orientés à la hausse, tranchant avec la baisse saisonnière habituelle.
Après des réformes un peu plus abondantes à la fin de l’automne, l’offre en vaches est à nouveau modérée. Les cours des réformes sont de nouveau orientées à la hausse.
En Europe, l’offre de JB est de plus de plus limitée alors que la demande reste vive à l’approche des fêtes de fin d’année. Les prix ont atteint des niveaux jamais vus et continuent de grimper.
En France, la collecte décroche fortement depuis septembre. En plus de la réduction tendancielle du cheptel, la productivité laitière diminue, en raison notamment de la hausse du prix des aliments qui conduit à un rationnement de la complémentation. La tendance est encore plus prononcée aux Pays-Bas et en Allemagne. Les faibles disponibilités se traduisent par une hausse conséquente des prix dans ces deux pays et par une stabilisation en France, qui tranche avec la baisse habituelle en cette saison.
La croissance de la production laitière s’est effondrée dans l’ensemble des grands bassins laitiers au troisième trimestre. Malgré un prix du lait bien orienté, les éleveurs sont dans l’ensemble confrontés à la hausse des aliments achetés et dans certains pays à des conditions climatiques moins favorables.
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