Marchés mondiaux des produits laitiers et de la viande bovine: retour à un certain équilibre pour le lait, des tensions moindres pour la viande en 2023

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Les cotations des réformes suivent désormais des trajectoires différentes. L’offre en réformes a rebondi dans certains États membres comme en Irlande, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Après la forte baisse des dernières semaines, les cours irlandais se sont redressés. Ils sont sous pression ailleurs.
Les prix des produits alimentaires mondiaux ont fléchi pour le neuvième mois consécutif en décembre dernier, en recul de 1,9 % par rapport à novembre. Ils demeurent inférieurs à leur niveau d’il y a un an, pour ce même mois de décembre.
Les prix du lait payé aux éleveurs chez les principaux pays exportateurs ont atteint des records au-delà de 600 €/1.000 l en 2022. Après un bref plafonnement cet hiver, ils risquent de baisser en 2023 dans le sillage des cours des ingrédients laitiers.
Malgré des prix élevés, les filières « lait » et « viande » européennes ne connaissant qu’une croissance limitée. Les raisons ? Des coûts de production particulièrement hauts et des perspectives d’exportations fluctuantes.
Si les cotations des réformes en Europe demeurent largement supérieures à celles des années précédentes, elles ont entamé une baisse saisonnière à mesure que les disponibilités en pâturage diminuent et que les abattages reprennent quelque peu.
Le 19 octobre, le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, a présenté à la commission Santé du parlement fédéral une proposition de loi visant à réduire à 0 €, pour l’année 2022, les cotisations obligatoires au Fonds budgétaire pour la santé et la qualité animale et les produits animaux pour la filière porcine. Une mesure qui s’envisage comme une aide à un secteur en difficulté.
L’augmentation des coûts des aliments impacte fortement les éleveurs bio et la rentabilité de leurs activités. Cela résulte, d’une part, de l’augmentation des charges et, d’autre part, de la baisse des ventes. En effet, lorsque ladite hausse est répercutée sur les prix présentés aux consommateurs, ceux-ci modifient leur comportement.
Bernard Gotta (Viande Liège) et Marcel Peters (PEMA Group) investissent 16 millions d’euros dans la reprise de l’abattoir de Bastogne, ont-ils annoncé mercredi matin lors d’une présentation du projet en présence des autorités bastognardes et wallonnes. Le début des travaux est prévu pour 2024. Le projet comprend notamment le doublement de la surface des étables et la modernisation de la chaîne d’abattage.
Pour la première fois en Belgique, des éleveurs laitiers ont accès à un marché à terme leur permettant de se prémunir des fluctuations de prix tout en sécurisant leur marge. Tels sont, en l’effet, les objectifs du programme Securimilk lancé en juillet dernier par la Laiterie des Ardennes.
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