Manneken Pis urinera du lait pour des prix équitables

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Voir l'offre d'abonnementLe marché porcin européen fait face à plusieurs défis : politique américaine protectionniste, peste porcine africaine, hausse de la production… Ce qui, d’une part, affecte les relations commerciales qu’entretient l’Europe avec ses partenaires et, d’autre part, rend les cours incertains.
L’UE a demandé lors de la réunion du 29 octobre de l’organe de règlement des différends de l’OMC la création d’un panel d’experts chargé d’arbitrer le différend avec la Russie concernant l’embargo sanitaire que celle-ci impose depuis janvier 2014 à ses exportations de porc (animaux vivants sauf pour la reproduction, gras, abats) en liaison avec des cas de peste porcine africaine.
La Commission européenne a reçu le feu vert du Conseil de l’UE pour négocier l’allocation spécifique aux États-Unis, qui le réclament, d’une partie du contingent d’importation communautaire en franchise de 45 000 tonnes de viande bovine de haute qualité « sans hormones ».
Sur proposition du ministre wallon de l’Agriculture, de la Nature et de la Forêt, René Collin, le Gouvernement wallon a adopté, ce vendredi 12 octobre, un arrêté portant sur différentes mesures temporaires de lutte contre la peste porcine africaine. Ces dispositions ont été au préalable présentées par le ministre aux experts dépêchés par la Commission européenne afin de poursuivre la stratégie mise en place.
Des incertitudes pèsent sur le marché laitier européen : impact sur la production de la sécheresse estivale, Brexit, perturbations commerciales entre la Chine et les États-Unis notamment. La collecte de l’UE a progressé de 1,7 % sur les sept premiers mois de l’année mais devrait ralentir d’ici décembre. Une hausse de 0,8 % est attendue pour 2018, puis de 0,9 % pour 2019.
La peste porcine africaine s’est faufilée cet été en Chine, pays qui produit un porc sur deux dans le monde. Divers foyers ont été recensés depuis le 3 août, notamment dans le grand Est du pays, où se situe la production porcine. L’inquiétude est vive dans le pays et chez ses voisins car c’est l’une des maladies animales les plus difficiles à contrôler.
La Commission a demandé aux États membres de lui permettre de négocier avec les États-Unis une révision du fonctionnement du quota global d’importation de viande de bœuf sans hormone dans l’UE, afin de participer à l’apaisement des tensions commerciales transatlantiques.
Le faible prix des produits laitiers pèse sur les résultats de FrieslandCampina, ressort-il de ses résultats semestriels publiés jeudi.
Depuis la réouverture du marché de Ciney début août, le prix des bovins a baissé de l’ordre de 10 à 20%, s’alarme la Fédération nationale du commerce de bétail (Fncb). Pour les éleveurs wallons, cela représente un manque à gagner pouvant aller de 100 à 400 euros par tête selon le type de bête.
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