Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementLa pandémie de Covid-19 menace de pénuries des centaines de millions de personnes dans le monde, majoritairement en Afrique, qui dépendent des importations de denrées alimentaires et des exportations pour les payer, a prévenu vendredi l’Onu.
La récolte de café au Brésil, qui doit débuter en mai, risque de rapporter beaucoup moins que d’habitude à cause de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. A cause du manque de travailleurs saisonniers, la récolte d’un tiers des grains Arabica et de tous les grains Robusta est menacée.
La Belgique comptait en 2019, 36.111 exploitations agricoles, un nombre stable par rapport à 2018 (-0,13%), selon des données publiées par Statbel.
Faciliter la circulation des travailleurs saisonniers, assouplir les contrôles vétérinaires et phytosanitaires, et réviser la proposition de cadre financier pluriannuel de l’UE pour mieux soutenir les secteurs les plus affectés par la crise. Telles sont les dernières mesures prônées par la Commission européenne face aux conséquences de la pandémie. Certains demandent la mise en place rapide de mesures d’urgence pour le secteur agricole.
L’industrie alimentaire belge est durement touchée par la crise du coronavirus. Les entreprises alimentaires et leurs équipes restent néanmoins à leur poste afin de s’assurer que tout le monde ait tous les jours de quoi manger et boire. Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, appelle tout le monde à soutenir et à remercier ces « Food Heroes ». Bart Buysse, CEO de Fevia, donne un aperçu des coulisses de l’industrie alimentaire depuis le début de la crise du coronavirus.
En raison des mesures de prévention prises pour limiter la propagation du Covid-19, de nombreux travailleurs saisonniers européens ne peuvent plus se rendre en Belgique pour travailler et ce, alors que la saison de récolte de nombreux fruits et légumes est imminente. Le Conseil des ministres a donc décidé de permettre aux travailleurs occasionnels des secteurs de l’agriculture et de l’horticulture de travailler plus longtemps, afin de s’assurer qu’il y aura suffisamment de cueilleurs pour faire face aux besoins.
Il existe un risque de «pénurie alimentaire» sur le marché mondial à cause des perturbations liées au Covid-19 dans le commerce international et les chaînes d’approvisionnement alimentaire, ont averti les présidents de deux agences de l’ONU et de l’OMC.
La consommation en circuit court connaît un certain succès depuis le début de l’épidémie du coronavirus. Les maraîchers wallons profitent de cette situation même si tous ne sont pas logés à la même enseigne. Ceux habitués aux marchés communaux en plein air vont devoir trouver d’autres canaux de distribution alors que les fermes disposant d’un petit magasin annexe ou proposant des paniers de produits tournent à plein régime.
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