Entre les deux associations, le malaise couve depuis un certain temps mais la semaine dernière, la FJA a informé la FWA de sa décision. « Cela fait un an qu’on essaye de rencontrer leur bureau mais il n’y a pas moyen », s’agace Marianne Streel, la présidente de la FWA. « On avait encore une date fixée depuis le 22 décembre pour se voir le 10 janvier et personne n’est venu. Avant de trouver des solutions, peut-être faudrait-il d’abord exposer ses problèmes. » La présidente du syndicat agricole dit « regretter cette décision sans concertation. On ne fait pas du patriarcat par rapport à la FJA. Ils sont inclus dans nos structures ». Du côté de la FJA, personne n’a souhaité s’exprimer officiellement sur la décision et, surtout, sur ce qui la motive, relève L’Avenir. Mais il semblerait que les jeunes reprochent à la direction de la FWA de faire preuve « d’omnipotence », notamment en dénigrant les initiatives prises par les jeunes. Ces derniers se sentiraient également incompris par leur syndicat dont les positions seraient trop conservatrices.
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