Conflit russo-ukrainien : l’UE précise ses mesures pour soutenir le secteur agricole

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementMalgré le retard de certains pays, la commission a entamé l’examen des premiers plans stratégiques nationaux, les déclinaisons de la future PAC propres à chaque Etat-membre.
C’est une foultitude de dossiers brûlants qui attendaient d’être débattus, le 21 février dernier, par les ministres européens de l’Agriculture. Déforestation importée, crise du secteur porcin, envolée des prix de l’énergie et des engrais et, bien sûr, clauses miroirs, autant de sujets qui s’inscrivent dans une actualité particulièrement chargée.
Färm, le réseau coopératif bio belge, annonce sa fusion avec Ekoplaza, un groupe familial bio derrière lequel on retrouve notamment le grossiste Biofresh. L’objectif de cette fusion, selon les deux partenaires, est de « hisser plus haut encore les standards du bio et, ensemble, faire face aux défis et opportunités du marché bio. »
L’invasion russe en Ukraine n’est pas sans conséquence sur les marchés agricoles, en particulier au niveau des céréales et intrants agricoles. Les marchés de la pomme de terre sont également « hésitants ».
La commission a adressé une lettre de mise en demeure (première étape de la procédure d’infraction de l’UE) à la Lituanie concernant sa législation imposant des exigences spécifiques d’étiquetage sur la qualité des produits à base de viande fabriqués dans d’autres États membres (classification des produits en différentes catégories en fonction de leur qualité).
Les prix des céréales ont atteint jeudi matin des niveaux record en séance sur le marché européen, avec un pic totalement inédit pour le blé à 344 euros la tonne sur Euronext, ont indiqué des analystes et courtiers à l’AFP.
Après plusieurs reports, la commission devrait publier le 23 mars sa proposition de règlement sur la restauration de la nature.
Sous la houlette de Julien Denormandie, les ministres européens de l’Agriculture mènent actuellement une réflexion commune sur les modèles agricoles et forestiers en faveur du climat. Outre la mise en place de systèmes bas carbone, ils ont évoqué la piste d’un cadre commun de certification au niveau européen qui puisse concilier robustesse scientifique, facilité de mise en œuvre et rémunération incitative pour les agriculteurs.
Les surfaces cultivées en agriculture biologique ont continué de progresser dans le monde en 2020. C’est particulièrement le cas dans l’UE où elles ont augmenté de 5,3 %, (soit plus de 700.000 hectares supplémentaires) et représentent désormais 9,2 % des surfaces, même si ce taux de croissance se tasse depuis quelques années. La France est devenue le premier pays de l’UE en termes de surfaces bio tandis que le marché des produits bio a profité de la pandémie de Covid-19 pour enregistrer un niveau de croissance record.
Le producteur laitier néerlandais FrieslandCampina juge une augmentation du prix de ses produits indispensable en raison de la hausse du coût des matières premières. L’entreprise, connue entre autres pour ses marques Cécémel et Fristi, doit verser des prix plus élevés aux éleveurs et considère la hausse de l’inflation comme son plus grand défi pour l’année en cours.
Trouvez un emploi dans le secteur agricole et horticole
Centre wallon de Recherches agronomiques - CRA-W
Luxembourg, Belgique
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement