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Les producteurs de champagne abandonnent leur appellation en Russie

Le monde du champagne a dû se résigner à respecter les nouvelles exigences russes : depuis le 1er janvier, la célèbre appellation française ne peut plus utiliser son propre nom en alphabet cyrillique sur les contre-étiquettes de ses bouteilles vendues en Russie. Toutefois, les discussions entre la France et la Russie à ce sujet se poursuivent pour la reconnaissance de l’appellation d’origine.

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Depuis le 2 juillet, une modification de la loi russe sur le commerce des produits alcoolisés oblige les distributeurs de champagne à troquer le titre prestigieux de « champagne » contre celui de « vin mousseux » sur la contre-étiquette des bouteilles écrite en cyrillique, réservant la dénomination en cyrillique « Champanskoïe » aux producteurs russes de vins pétillants.

Cette disposition avait suscité cet été une forte indignation des producteurs et distributeurs de champagne, pris de court par cette mesure soudaine et soucieux de protéger leur appellation d’origine. Plusieurs ministres français avaient vivement protesté.

La France avait obtenu, fin octobre, un moratoire de deux mois sur l’application des nouvelles règles russes, afin notamment d’écouler leurs stocks déjà étiquetés et parfois déjà expédiés. Pour autant, les Champenois entendent bien continuer leur combat de longue haleine sur la reconnaissance par la Russie de leur appellation d’origine et la défense du nom champagne, avec le soutien du gouvernement français.

La Russie est le quinzième marché d’exportation du champagne avec 1,8 million de bouteilles vendues en 2019, ce qui représente 1,5 % des ventes totales de champagne, selon le Comité Champagne. Mais « c’est un marché porteur et valorisant. Les consommateurs russes aiment les grandes cuvées et ils dégustent également du champagne à l’occasion de leurs voyages » en France, souligne-t-il.

Belga

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