Davantage d’attaques de loups sur des animaux signalées en Flandre cette année











Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnement
Alors que l’UE fait face à une dégradation alarmante de ses écosystèmes, la commission entend mettre la nature au cœur de ses politiques économiques. Mi-juillet, Jessika Roswall, la commissaire chargée de l’Environnement, a présenté une feuille de route en faveur du développement des crédits nature, un nouvel instrument financier destiné à canaliser les investissements privés vers la restauration des écosystèmes.

Avec ses nombreux avantages, tels que le piégeage des nitrates ou encore son implantation précoce, le colza d’hiver semble être un excellent atout pour les agriculteurs. Encore faut-il veiller à certaines caractéristiques avant son semis dont l’objectif est d’assurer un bon départ de la culture.

La commission de l’agriculture du parlement européen a adopté à une quasi-unanimité un rapport crucial sur l’application transfrontalière de la directive de 2019 relative aux pratiques commerciales déloyales. Un texte jugé indispensable pour rétablir un rapport de force plus équilibré entre producteurs et grands acheteurs, et répondre à la colère des agriculteurs exprimée dans les rues un peu partout en Europe en 2024.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. La culture de colza d’hiver a connu des conditions climatiques très contrastées en 2024 et 2025.

Une délégation du parlement européen s’est rendue fin juillet au Brésil pour évaluer les implications concrètes de l’accord de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur. La mission a révélé sur le terrain des tensions profondes, loin des promesses diplomatiques. De retour d’une visite qu’elle a prolongée pour entendre la voix de la société civile, l’eurodéputée écologiste Saskia Bricmont nous a livré son regard critique sur un traité qu’elle juge à contretemps des enjeux sociaux et climatiques.







Au 29 juillet, les rendements moyens étaient estimés à 38,3 t/ha en Fontane. Le PSE moyen est, lui, évalué à 372 g/5 kg tandis que la tubérisation est à peine correcte. Ceci dans un contexte de perspectives de marché négatives, qui doit conduire les producteurs à privilégier la qualité à la quantité.

Alors que la France fait face à une recrudescence spectaculaire de cas de fièvre catarrhale ovine, avec plus de 2.000 foyers détectés en un mois, principalement en Bretagne, la Belgique reste pour l’instant épargnée par une situation similaire, indique David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture.

Compte tenu du retard pris dans les travaux à la suite de la cyberattaque de grande ampleur subie par le Service public de Wallonie en avril dernier et de l’état d’avancement du calendrier cultural, la ministre wallonne de l’Agriculture a officiellement proposé à la commission européenne une entrée en vigueur reportée au 1er juillet 2026 des mesures BCAE5 en Wallonie.

Si la récolte des pommes de terre vise tout d’abord à satisfaire la consommation familiale, il sera bientôt temps d’envisager la conservation des tubercules pour les semaines à venir. Au-delà d’une température de stockage adéquate, le bon entreposage s’envisage dès la récolte, en évitant les heurts et autres blessures.

La chaude météo a accéléré la moisson, à Bruxelles, on s’est activé à la commission. Notre politique agricole est en question, et doute et angoisse pointent à l’horizon.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement