La Petite Foire paysanne, à Roiveau, les 26 et 27 juillet











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La Foire de Libramont lance, cette année, le concept de Test Arena. Pensé comme un laboratoire à ciel ouvert, cet espace offrira aux porteurs de projets la possibilité de confronter directement leurs innovations à un public à la fois curieux, engagé et représentatif de leurs futurs utilisateurs.

« Nous sommes encore plus anciens que la Belgique », glisse Alexandre Helson dans un sourire. Septième génération aux commandes de la biscuiterie Dandoy, maison bruxelloise fondée avant 1830, son co-dirigeant participera pour la première fois à la Foire de Libramont au sein du village « Tomorrow Food ». Une entrée remarquée, non seulement parce que Dandoy incarne une des plus belles traditions pâtissières du pays, mais surtout parce qu’elle est aujourd’hui un exemple concret d’une transition agroalimentaire assumée, profonde et cohérente.

À Tohogne, l’heure est aux répétitions. Leurs crins lavés au vent, les Haflingers exécutent plusieurs figures, guidés de main de maître par leur cavalière. Ici, rien n’est laissé au hasard, chaque mouvement est mûrement réfléchi afin que les dix chevaux soient parfaitement synchronisés. L’objectif : être prêts pour la Foire de Libramont et proposer un show à la hauteur des attentes des spectateurs venus admirer les prouesses de l’élevage de Durbuy.

Comme si la chaleur faisait fondre le temps dans une improvisation de l’éternel. Juillet, des brassées de coquelicots pouffant de rire à la lisière des champs, éblouissement calme des rais dardant leur chaleur, chant de foire, ses rumeurs, ses éclats de soleil. À Libramont, ils reviennent comme ces jours de fête qui enivrent le cœur de l’été et font vibrer la ruralité.

En Wallonie, c’est environ 64 sélectionneurs qui élèvent la Blonde d’Aquitaine. À Sprimont, Henry-Jean Defgnée prépare cinq animaux pour la Foire de Libramont. Entre passion familiale et envie constante de progresser, il partage les coulisses d’une participation exigeante aux concours bovins.







Tandis que les allées bruissent des échanges entre exposants et visiteurs sur le champ de Foire, un autre dispositif, plus discret, se déploie en arrière-plan. Celui de la zone de police Centre Ardenne, chargée d’assurer le bon déroulement de la manifestation. À sa tête, le commissaire divisionnaire Laurent Halleux pilote avec rigueur la coordination des services de sécurité. Nous l’avons rencontré.

En cas de notification d’un congé pour le motif d’exploitation personnelle, il incombe au preneur de le contester judiciairement, s’il n’est pas d’accord. Pour cela, une série de critères légaux sont prévus par la loi et leur vérification conditionne la validité du congé.

Comment assurer l’avenir de l’agriculture wallonne face à l’urgence climatique, aux bouleversements géopolitiques et à l’incertitude européenne ? C’est autour de cette interrogation qu’une table ronde, organisée le 15 juillet dernier à Hannut par CBC Banque, a réuni la ministre Anne-Catherine Dalcq, Michaël Coulouse, agriculteur et hôte de l’événement, Benoît Dardenne, consultant à la FJA et Bernard Keppenne, économiste en chef au sein du bancassureur belge.

Au détour d’un virage, sur une route serpentine, l’horizon pacifiant comme des massifs d’hortensias bleus. Juillet, il se traverse comme une chambre en feu, espérant l’insolente fraîcheur des pluies d’été. En son cœur, Libramont s’apprête à rassembler des milliers de visiteurs. Pour Coralie Bonnet, députée provinciale à l’Agriculture, l’événement est l’occasion de faire re-découvrir le territoire le plus méridional de la Belgique, ses services de proximité aux agriculteurs, ses innovations durables et la mise en valeur des circuits courts.

Le 15 juillet, il a été confirmé qu’un cheval était touché par l’anémie infectieuse équine (AIE), à Lokeren, en Flandre orientale. Le virus responsable de l’AIE reste présent chez les animaux infectés tout au long de leur vie, ceux-ci constituent donc un réservoir permanent du virus. Et il n’existe pas de traitement… Par conséquent, pour éviter la propagation du virus, l’arrêté royal relatif à la lutte contre l’anémie infectieuse des équidés stipule que tous les animaux infectés doivent être mis à mort. L’animal concerné a dû être euthanasié le 16 juillet 2025.
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