L'UE trouve un accord sur les nouvelles techniques génomiques, la Belgique ne soutient pas











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Quelque 138 ONG et organisations agricoles (Pan Europe, Greenpeace, les Amis de la Terre, Ifoam) se disent préoccupées, dans une lettre adressée à la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen, par les futures propositions de simplification de la réglementation en matière de sécurité des aliments, particulièrement celle sur les pesticides.

Alors que le parlement vient d’adopter deux rapports majeurs sur la Pac, l’un consacré à la simplification de ses règles, l’autre au renforcement du pouvoir de négociation des agriculteurs, l’eurodéputé social-démocrate français Éric Sargiacomo appelle à préserver l’équilibre entre efficacité économique et exigence environnementale. Vice-président de la commission de l’Agriculture, il plaide pour une politique plus lisible, plus juste et plus protectrice, capable de réconcilier la performance des exploitations et la sauvegarde des ressources naturelles.

Après plusieurs mois de négociations, parlement, conseil et commission sont parvenus, le 12 novembre, à un accord politique sur le renforcement des règles de coopération transfrontalière contre les pratiques commerciales déloyales dans la chaîne agroalimentaire. Ce compromis, salué comme une victoire du bon sens et de la justice économique, marque une étape supplémentaire dans la protection des agriculteurs et des petits fournisseurs face aux abus des grands acteurs de la distribution.

Après s'être penché sur la note d'orientation destinée à faciliter l'accès à la terre agricole, défendue par la ministre de l'Agriculture Anne-Catherine Dalcq, le gouvernement wallon a décidé d'intégrer de façon transversale la préservation du foncier agricole dans l'ensemble de ses politiques.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé lundi un geste en faveur de l’agriculture dans le futur budget européen, pour tenter de calmer la fronde de la profession et des eurodéputés.







Face à la flambée des prix et à la spéculation, la ministre Anne-Catherine Dalcq a présenté à la presse, le 6 novembre dernier à Namur, sa note d’orientation approuvée par le gouvernement wallon pour faciliter l’accès à la terre agricole et garantir la souveraineté alimentaire. Une série de groupes de travail doit déboucher sur des mesures concrètes dès 2027.

Réunis à Luxembourg le 27 octobre dernier, les ministres européens de l’Agriculture ont affiché leur unité autour du soutien à l’Ukraine, tout en s’opposant sur la structure et le financement de la future Pac. Derrière la solidarité politique, les inquiétudes des filières et les désaccords entre États rappellent combien la réforme s’annonce délicate.

Les quatre groupes politiques du Parlement européen qui soutiennent majoritairement la Commission européenne ont appelé la présidente de l’exécutif, Ursula von der Leyen, à revoir sa proposition de budget plurinannuel de l’UE, sous peine de ne pas même ouvrir les négociations.

Alors que le parlement examine le paquet législatif dit « Omnibus », présenté comme une mesure de simplification administrative, nombreux sont les élus à y voir un cheval de Troie de la dérégulation. C’est le cas de Saskia Bricmont qui dénonce une offensive politique contre les normes sociales et environnementales européennes.

L’UE traverse une zone de turbulences environnementales : le parlement vient de rejeter le cadre de surveillance des forêts, tandis que la commission prépare une version simplifiée de la loi sur la déforestation, assortie d’un calendrier d’application différé. Pour l’eurodéputé Yvan Verougstraete, l’Europe cède aux pressions politiques et économiques au détriment de la cohérence de ses engagements.
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