Le verger, un véritable cabinet de curiosités vivant

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Je m'abonneLe WWF évalue à 16 % l’impact de l’UE sur la déforestation associée au commerce international, ce qui la place au 2e rang mondial, juste derrière la Chine. L’ONG appelle la Commission s’attaquer, dans une proposition législative attendue d’ici juin, à l’intégralité de l’empreinte de la consommation européenne sur les forêts et autres écosystèmes.
Représentant un tiers du territoire régional, la forêt wallonne souffre. Le réchauffement climatique, d’une part, et les attaques de scolytes, d’autre part, ne l’épargnent pas. C’est pourquoi le projet « Forêt résiliente », doté d’un budget de trois millions, doit permettre aux sylviculteurs d’adapter leurs pratiques. Avis aux intéressés : l’aide financière sera accessible jusqu’au 30 juin.
Quoi de plus décevant que de prendre soin d’un arbre, saison après saison, sans que celui ne produise le moindre fruit ? Heureusement, une fois la cause de cette non-production identifiée, des solutions permettent d’y remédier.
Une paroi murale bien orientée assure moins de vent, moins de pluie, moins de maladies et davantage de chaleur. De quoi atteindre une maturité plus précoce et, in fine, récolter des fruits de meilleure qualité. Alors, pourquoi ne pas tirer parti des murs de la maison ? De nombreux fruitiers s’y plairont !
L’économie européenne, et le secteur agricole avec elle, ne retrouvera pas son niveau d’avant la pandémie de Covid-19 avant 2023. La Commission européenne espère, à moyen terme, favoriser une reprise verte qui ferait baisser les prix intérieurs et favoriserait les exportations.
Cultiver des espèces dites « exotiques », modifier notre assortiment variétal, irriguer les parcelles… ne sont que quelques-unes des pistes évoquées pour adapter nos vergers aux changements climatiques et plus particulièrement à l’élévation attendue des températures. Mais quel sera l’impact de ce phénomène sur les bio-agresseurs, sur le développement des adventices ou encore sur la qualité des fruits ? Les questions sont nombreuses, tout comme les incertitudes. Ce qui complique la prise de décision !
Le réchauffement de notre climat, amorcé durant le premier tiers du 19ème siècle, tend à s’accélérer depuis le milieu du 20ème siècle. Les relevés effectués ces vingt dernières années confirment ce constat, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’arboriculture fruitière. Professionnels et amateurs font face à de nouveaux défis !
Le week-end de la Sainte Catherine, les 28 et 29 novembre, se tiendra la traditionnelle distribution de plants au grand public dans 45 communes wallonnes, avec le concours du Service public de Wallonie.
Par rapport à la période précédente (printemps – été 2020), les prix moyens des épicéas sains des catégories 60-69 et supérieures s’affichent en baisse. En ce qui concerne les autres résineux, un recul des prix quasi généralisé est observé pour les pins sylvestres et pins de Corse. Notons néanmoins une hause des prix des douglas des catégories supérieures (150-179 et 180 et +).
Les ouvrages publiés au cours des 18ème, 19ème et 20ème siècles regorgent d’informations témoignant des progrès scientifiques et techniques que l’arboriculture fruitière a connus au fil du temps. Depuis, les connaissances ont certes évolué, mais bon nombre de ces enseignements conservent leur utilité, aujourd’hui encore. Les techniques anciennes et nouvelles peuvent ainsi être associées au verger.