Cultures

La période du 7 au 14 septembre a été caractérisée par du beau temps et une absence de pluviométrie, qui ont été bénéfiques à une forte diminution de l’humidité des grains.

Le Nepg estime la récolte 2018 en baisse de 18 % par rapport à l’an dernier, et de 8 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Et ce, malgré une hausse des surfaces de 8,4 % depuis 5 ans.

L’amélioration des plantes apporte aujourd’hui des solutions variétales bien utiles dans les situations à risque.

Si les conditions sont bonnes, la patience est toujours payante. De fait, semer trop tôt en septembre n’est pas sans risques !

Aux 3 et 4 septembre, Bintje et Fontane affichaient un rendement et un calibre très en retard ainsi qu’une sénescence avancée.

FranceAgriMer a estimé le 12 septembre l’export 2018-2019 de blé indigène à 8,5 Mt vers les pays tiers (contre 8,1 Mt l’an dernier), faisant part d’un « optimisme » des opérateurs

Pour le suivi de la mouche grise, les prélèvements d’échantillons de sol sont en cours, et les analyses ont livré leurs premiers résultats : quelques niveaux de ponte élevés sont observés dans l’est du pays.

Les premiers colzas ont 3 feuilles, les moins avancés sont en cours de levée. Toujours est-il que les puces de terre sont aussi présentes.

L’Institut Royal Météorologique de Belgique (IRM) a récemment rendu son avis sur le caractère exceptionnel de la sécheresse en Wallonie. Il recommande de reconnaître la sécheresse de l’été 2018 comme exceptionnelle pour l’ensemble des communes wallonnes.

Les quantités de deux gaz à effets de serre rejetés dans l’atmosphère par les rizières du monde entier sont probablement sous-estimées de moitié, selon une étude publiée aux États-Unis.